En cet automne, L revient nous embarquer vers des contrées musicales où mots et musiques touchent encore le sublime. Après trois superbes premiers albums depuis 2011, rendez-vous le 6 novembre 2020 pour découvrir ses paysages musicaux.
L, une initiale majuscule
L, une initiale et quelle initiale, celle d’une prénomée Raphaële Lannadère ! En 2011, L faisait son entrée sous la lumière des projecteurs médiatiques. Elle s’octroyait même la couverture de l’exigent Télérama. Les critiques sont dithyrambiques. Et pour une fois critique et public s’accordent pour habiller cette artiste et ce 1er album de tous les superlatifs. Et c’est vrai que ce 1er album, Initiales, a été une vraie claque. Un ovni venait bousculer la chanson française avec un album, tout simplement magistral.
Jalouse, tiré de l’album Initiales
Petite, tiré de l’album Initiales
Les deux autres (L et Chansons) qui ont suivi ont confirmé la naissance d’une artiste inclassable mais au talent XXL. Les superlatifs collent à la peau de ce bout de femme qui semble fragile, frêle mais dont la plume donne à la poésie tant de majesté.
Impressionnante par son style, sa profondeur, son regard de femme sur le monde, son ivresse et sa puissance émotionnelles, l’écriture de L donne le vertige. Un vertige des mots qui, au lieu de nous faire sombrer, nous emporte. Quel que soit le thème abordé, le verbe est saisissant.
J’accélère, tiré de l’album L
Phtalates, tiré de l’album L
Vertige, tiré de l’album Chansons
Tant pis, tiré de l’album Chansons
Vous allez me dire que cette langue est inaccessible, sombre. Peut-être un tout petit peu. Cependant l’écriture d’L est souvent lumineuse, belle de style mais pas forcément compliquée dans sa compréhension. Et puis il y a cette voix, ce souffle à la fois léger et puissant. A la fois classique, parfois teintés de touches électro, la musique est une ode au voyage, un voyage au coeur d’un univers, empreint de fougue et de délicatesse, celui de Raphaële Lannadère.
Au cœur des paysages de Raphaële Lannadère
Qu’ils peuvent paraître sombres ces paysages, ce monde que nous dessine Raphaële de sa voix, de ses mots et de ses musiques mais la force de la demoiselle est aussi d’en capter la luminosité, de savoir panser les plaies, ne serait-ce que l’espace d’une chanson, d’un album. Paysages confirme combien L imprime encore de sa marque artistique monumental la chanson française. Qu’on est fière de compter parmi les artistes de notre Hexagone, ce type de fée qui élève si haut cet art. Pas étonnant aussi qu’on y voit passer, pour un duo, Camille avec qui elle a de nombreux points communs.
Femme, vie, liberté, tiré de l’album Paysages
« Le nouvel album de L est un disque solaire et ardent. Raphaële Lannadère y chante avec sa grâce intemporelle, son souffle si particulier, sa voix si sûre et si fragile à la fois. « Paysages » dessine et peint des horizons dans lesquels nous nous glissons, enveloppés dans une écriture ciselée à la douceur incomparable et la profondeur intense. La vie de L en titres langoureux efface les rancunes et même les douleurs, « Paysages » est un disque où l’espoir est solidement ancré. » dixit le dossier de presse.
Paysages est un élan musical, poétique, humaniste qui nous porte de bout en bout et ce par une artiste habitée dans le sens positif du terme, une artiste qui ne désire qu’une chose à travers son art, nous émouvoir. Bingo. Encore un coup gagnant pour la demoiselle.
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