Article

Le service des manuscrits d’Antoine Laurain : le Goncourt qui tue !

04 septembre 2020
Par Le Cercle Littéraire
Le service des manuscrits d’Antoine Laurain : le Goncourt qui tue !
©dr

LE CERCLE LITTÉRAIRE – Le coup de cœur de Françoise C. (Courbevoie). Violaine Lepage, éditrice renommée, règne sur le service stratégique des manuscrits. Marie est sa dernière recrue. C’est elle qui après lecture des Fleurs de sucre, dessine sur la couverture un soleil qui signifie : pépite, à publier de toute urgence. Le roman est retenu dans la sélection du Goncourt. Mais l’auteur(e), identifié(e) uniquement par son mail, ne répond pas aux messages pressants de l’éditrice…

Le Cercle littéraire_Nouveau_Logo_Novembre_2016

Le service des manuscrits

Le coup de cœur de Françoise C. (Courbevoie)

L’éditrice

La fièvre monte dans la maison d’édition, s’il n’y a pas d’auteur présent  le jour de la remise du Goncourt, c’est un coup fatal pour Violaine Lepage.

À partir de là, Antoine Laurain décrit avec humour et délectation le fonctionnement, l’agitation d’une maison d’édition, avec en point d’orgue la personnalité fantasque de Violaine Lepage, la volontaire, la guerrière, l’opportuniste, la séductrice, la professionnelle reconnue dans le milieu, qui sait s’entourer des bonnes personnes. Elle est dotée d’un sens aigu qui lui fait découvrir et publier des chefs d’œuvre. Elle est habitée par les grands auteurs, ses confidents et protecteurs, qu’elle côtoie et adule. Depuis son tragique accident d’avion, au retour de son entrevue avec Stephan King, elle se déplace, avec la cane de Marcel Proust au pommeau d’ivoire et d’argent, achetée chez un antiquaire. Et puis pour compléter le tableau, elle ne pourrait se passer de Pierre, son  Psy, d’Edouard son grand amour,… Et puis il y a ses démons…

À partir de
7,10€
En stock
Acheter sur Fnac.com

Le livre assassin

Antoine Laurain nous entraîne, dans un thriller à rebondissements, dans le pire suspense, dans  l’impensable. En effet le scénario du roman Les fleurs de sucre décrit par le menu des meurtres que la police constate à l’identique sur le terrain. La police tâtonne et se fourvoie, le lecteur aussi.

On comprend qu’Antoine Laurain, sait de quoi il parle en décrivant par le menu ce service des manuscrits, point névralgique de la maison d’édition, espoir de tout écrivain, mais également les enjeux des prix littéraires, particulièrement du Goncourt.

Un livre que l’on dévore, un milieu, celui de l’édition que l’on découvre, un scénario des plus réussi, où l’humour, la dérision sont aussi au rendez-vous.

Bonne lecture !

Paru le 8 janvier 2020 – 224 pages

Article rédigé par
Le Cercle Littéraire
Le Cercle Littéraire
l'espace où les grands lecteurs partagent leurs coups de cœur.
Sélection de produits