Vous connaissez la Switch, la DS, la PSP… Probablement aussi la Game Boy Advance. Mais connaissez-vous la Game&Watch ? La Lynx ? La Game Gear ? L’histoire des consoles portables remonte à 40 ans maintenant, et les tentatives ont été nombreuses chez les développeurs avant d’en arriver où nous en sommes aujourd’hui ! Nous vous proposons donc un rapide historique des principales consoles portables qui ont bercé notre jeunesse, ou celle de nos parents.
Vous connaissez la Switch, la DS, la PSP… Probablement aussi la Game Boy Advance. Mais connaissez-vous les Game&Watch ? La Lynx ? La Game Gear ? L’histoire des consoles portables remonte à 40 ans maintenant, et les tentatives ont été nombreuses chez les développeurs avant d’en arriver où nous en sommes aujourd’hui ! Nous vous proposons un rapide historique des principales consoles portables qui ont bercé notre jeunesse, ou celle de nos parents.
Retour dans le temps…
Les Game&Watch de Nintendo
Bien que les débuts des consoles portables pourraient être apparentés à l’arrivée des jeux électroniques portables des années 70, on peut dire que ce sont les Game&Watch de Nintendo qui ont lancé ce marché en 1980. Il s’agit d’une console portable « mono-jeu », c’est à dire intégrant directement un jeu et un seul dans un format compact. Avec près de 45 millions de ventes, plus d’une soixantaine de Game&Watch ont été commercialisées, sous différentes formes : simple écran, double écran ou sous forme de mini borne d’arcade. Pas encore le succès de la Game Boy, mais un bon début !
La Game Boy de Nintendo
Considérée comme la première vraie console portable, la Game Boy est la troisième console la plus vendue dans l’histoire, derrière la Nintendo DS et la PlayStation 2 ! La console était sortie en 1989 avec Tetris et le coloris gris uniquement à son lancement. En 1995, Nintendo proposera de nouvelles coques de plusieurs couleurs : noir, rouge, vert, bleu, blanc et jaune… et transparente. LE Game Boy ou LA Game Boy ? Il y a débat. En France, il est d’usage de dire « la Game Boy », bien que Nintendo utilise dans ses communications officielles le pronom masculin…
La Lynx d’Atari
La même année (1989), Atari lance sa console Lynx. La console est intéressante mais souffre du succès de la Game Boy et peine à se faire une place. Son écran était en couleur, rétroéclairé et ses performances étaient étonnantes pour l’époque, mais son catalogue et sa faible autonomie lui ont fait défaut. La Lynx a marqué les gauchers : les boutons sont doublés et il est possible d’inverser la console en plaçant la croix de direction à droite. Il était même possible de jouer en réseau jusqu’à 17 personnes !
La Game Gear de Sega
En 1990, Sega sort la Game Gear, une console reprenant les jeux de la Mega Drive. Le but était de concurrencer la Game Boy, sortie un an plus tôt. Toutefois, en raison de sa faible autonomie et d’un prix qui était presque le double de celui de la Game Boy, la Game Gear n’a pas eu le succès recherché. Ce fut la première et dernière console portable de Sega.
La PC Engine GT (ou Turbo Express) de NEC
La PC Engine GT, aussi nommée TurboExpress aux États-Unis, est une console portable basée sur la PC Engine. Cette console de NEC est directement compatible avec les jeux de la console de salon. Avec son écran rétroéclairé, elle restera une des consoles les plus puissantes de son temps. Toutefois, grosse ombre au tableau : elle nécessite d’utiliser six piles AA pour seulement… 3 heures d’autonomie.
La Watara de Supervision
En 1992, Supervision tente également de concurrencer les grosses firmes en commercialisant la Watara. Son écran plus large (6×6 cm) et son faible prix de lancement étaient les principaux arguments de vente lors de son lancement. Toutefois, la console ne rencontrera pas le succès escompté. En effet, sa logithèque était très limitée et la qualité d’affichage de l’écran médiocre.
La Game Boy Color de Nintendo
Après la Game Boy Pocket en 1995 (une version allégée de la Game Boy), Nintendo lance le réel successeur de sa console phare en 1998 : la Game Boy Color. Version améliorée, elle est capable de travailler en couleurs. La console est également plus rapide, avec une nouvelle gestion des jeux, notamment pour coloriser automatiquement des titres phares du catalogues. Enfin, certains jeux tirent totalement parti de la Game Boy Color en utilisant toutes ses capacités au détriment de la rétrocompatibilité Game Boy.
La Neo Geo Pocket de SNK
En 1998 sort également la Neo Geo Pocket de SNK. La console est intéressante mais propose uniquement un écran monochrome. Face à la Game Boy Color sortie la même année, difficile de se démarquer. La console reste surprenante, avec des adaptations de jeux de combat de la Neo Geo, une autonomie de 20 heures et une compatibilité avec la plupart des jeux de la console qui lui succèdera la même année : la Neo Geo Pocket Color.
La Game Boy Advance de Nintendo
En 2001, Nintendo lance la Game Boy Advance. Son design est inspiré d’une tête de panda, et la console s’apparente à une Super Nintendo en format portable. De nombreux jeux Super Nintendo vont d’ailleurs être réadaptés pour être jouables sur GBA (Game Boy Advance). Gros défaut de la console : un écran non-éclairé. Pour une console des années 2000, il s’agit d’un réel problème. Mais la console rencontre un succès, notamment grâce à son design moderne et sa rétrocompatibilité avec les jeux de la Game Boy.
La GP32 de Game Park
Game Park est une société coréenne qui a lancé en 2002 la GP32. Il s’agit de la première console open source. Les jeux commercialisés sont très peu nombreux, mais la console offre la particularité de proposer des émulateurs de consoles 8 et 16 bits ! La GP32 est sortie en trois versions : la version NLU en 2001 sans éclairage pour l’écran ; la version FLU en 2002 avec un écran frontal et la version BLU en 2004 avec rétroéclairage.
La Game Boy Advance SP de Nintendo
En 2003, une nouvelle version de la Game Boy Advance voit le jour : la GBA SP. Le design est complètement revu, et de nombreux défauts ont été corrigés : la console a un écran éclairé et de meilleure qualité que sa grande soeur. L’éclairage se fait grâce à LEDs placés sur l’avant de l’écran. Les piles ont été remplacées par une batterie interne proposant jusqu’à 18 heures d’autonomie. La console est rétrocompatible avec les jeux Game Boy. En 2005, Nintendo a proposé une version encore améliorée sous le nom de code AGS-101. Ce modèle offre une image plus contrastée et un rétroéclairage bien plus puissant que l’éclairage frontal classique.
La PSP de Sony
En 2004 est lancée la première console portable de Sony : la PSP, pour PlayStation Portable. La console s’est affirmée par sa puissance et a été très bien reçue. Trois versions ont vu le jour : la PSP-1000 en 2004, la PSP-2000 (Slim and Light) en 2007 et la PSP-3000 (Brite) en 2008. Les trois modèles sont similaires, à l’exception d’un design plus épuré et d’une intégration de micro et mémoire vive pour les versions 2000 et 3000. Sony avait proposé des films sur PSP mais le succès ne fut pas au rendez-vous. Une version sans Wi-fi de la console, la PSP Street a été commercialisée en 2011.
La Nintendo DS
2004 a été une année marquante pour le marché des consoles portables, avec l’arrivée de la Nintendo DS. Il s’agit de la deuxième console la plus vendue au monde, derrière la PlayStation 2, et de la première console portable avec plus 154 millions d’unités vendues à ce jour ! La Nintendo DS possède un double écran et des jeux adaptés de la Nintendo 64. La console propose un port Game Boy Advance et elle est rétrocompatible avec ses jeux (ceux de la GBA uniquement, pas ceux de la Game Boy classique). Le succès de la Nintendo DS est tel que la console verra le jour sous de nombreuses formes et améliorations…
La Gizmondo de Tiger Telematics
En 2005, la Gizmondo voit le jour. Il s’agit d’une console très puissante, avec une puce GPRS pour se connecter à Internet et un récepteur GPS. Très étonnant pour son époque ! Malheureusement, sa durée de vie n’a pas dépassé un an, notamment à cause des scandales autour de son créateur à cette époque, Stefan Eriksson.
La Nintendo DS Lite
En 2006, Nintendo revient avec la DS Lite : une version allégée de la DS. Sa batterie est également plus puissante et l’autonomie se voit allongée. Le port Game Boy Advance, et donc la rétrocompatibilité avec les jeux GBA sont toujours d’actualité. Autre avantage pour la DS Lite : ses écrans plus éclairés et plus perfomants.
La Pandora de OpenPendora
En 2008 sort la discrète Pandora, de chez OpenPendora. Il s’agit d’un studio créé par des membres de la communauté GP32 et GP2X qui décident d’orienter leur console vers l’hybride. La console possède d’étonnantes fonctionnalités et permet des prises de notes, ce qui fait d’elle une sorte de console et ordinateur portable à la fois. Aujourd’hui encore, les collectionneurs se l’arrachent…
La Nintendo DSi
En 2009 sort la Nintendo DSi. Il s’agit d’une version bien différentes des DS et DS Lite, qui propose bien plus de fonctionnalités. Plus de mémoire, un espace de stockage interne, un processeur deux fois plus rapide, mais également la possibilité de prendre des photos, d’enregistrer des sons et de les remixer ! Point faible : le port Game Boy Advance a disparu. En 2010 sort la Nintendo DSi XL, une version relookée de la DSi qui possède deux écrans plus grands et un nouveau stylet.
La PSP Go de Sony
En 2009, Sony tente d’innover et de relancer sa PSP en sortant la PSP Go. La console subit un changement esthétique, avec un écran coulissant. De plus, le lecteur UMD disparait et les jeux sont stockés sur une mémoire interne. C’est les débuts du Cloud. Malheureusement, le mouvement ne suit pas : à cette époque, la dématérialisation des jeux n’est pas encore dans les moeurs et la concurrence propose des jeux plus nombreux et à bas prix contrairement à Sony. De plus, la console a un écran plus petit et est moins ergonomique que la PSP, en plus de ne pas proposer tout son catalogue en ligne. Dommage.
La Nintendo 3DS
2011. Une nouvelle décennie marquée par l’arrivée de la Nintendo 3DS. Comme son nom l’indique, la console apporte une grosse nouveauté : de la 3D sans lunettes sur un des deux écrans. La console propose un stick analogique pour la première fois. En plus d’être plus puissante que la DS et la DSi, la 3DS reste compatible avec leurs jeux. En 2012, Nintendo propose la 3DS XL : ses écrans sont plus grands et elle est livrée avec une carte SD de 4 Go. La 3DS comme la 3DS XL proposent à la vente séparément un second stick analogique.
La PS VITA de Sony
En 2011, Sony revient et lance la PS VITA. Son design reprend un peu celle de la première PSP, mais la console est bien plus puissante. Elle possède un écran OLED et un nouveau support de jeu : NVG Card. Ses jeux sont à la fois distribués en ligne et sur cartouche, dont l’absence faisait défaut à la PSP Go. Deux versions de PS VITA sont disponibles : avec ou sans connexion 3G. En 2013, la PS VITA Slim a vu le jour : plus légère, elle utilise toutefois un écran LCD et non plus un écran OLED, ce qui déçoit quelques peu les joueurs.
La Neo Geo X de Blaze
En 2013, Blaze sort la Neo Geo X. Il s’agit d’une console portable dédiée à l’émulation de la célèbre Neo Geo. La console est livrée avec une vingtaine de jeux et offre la possibilité de jouer aux hits de la Neo Geo n’importe où. Une version Gold a vu le jour et est livrée avec une station d’accueil intégrant une sortie HDMI et une réplique du joystick original. Un choix de qualité pour les nostalgiques.
La Nintendo 2DS
2013 marque la sortie de la Nintendo 2DS. En effet, malgré le succès de la 3DS, l’écran 3D très basique et un peu flou n’avait pas fait son effet. Nintendo a alors décidé de lancer une version sans écran 3D et avec un design revisité : la Nintendo 2DS. La console se distingue également par son châssis monobloc non pliable. Elle est également vendue moins chère que la 3DS.
La New Nintendo 3DS
En 2014, alors que Nintendo souffre des quelques ventes de la Wii U, la New Nintendo 3DS arrive chez nous. La console apporte son lot de nouveautés : son design et sa construction sont plus soignés, son processeur est plus rapide, son écran plus grand et plus lumineux, et sa 3D est bien plus soignée ! Le constructeur a en effet eu recours à un capteur suivant la position de la tête du joueur, ce qui permet de meilleurs résultats à l’écran. En 2015, la New Nintendo 3DS XL vient compléter le joli tableau.
Les jeux sur smartphone
Les consoles portables ont du succès, mais elles ne sont pas les seules ! En effet, les smartphones, omniprésents, apportent également depuis quelques années leurs lots de jeux, disponibles sur le Play Store ou Apple Store. Les capacités du jeu mobile peuvent aller au delà de celles des consoles portables, mais l’ergonomie n’est pas idéale. Certains fabricants ont même lancé des modèles spécifiquement gaming : Asus ROG Phone, Razer Phone,.. D’autres éditeurs, comme Nintendo ou SEGA ont lancé leurs propres titres sur smartphones.
La New Nintendo 2DS XL
Nintendo aime décidément sa DS. Une nouvelle version voit le jour en 2017, et cette fois ci c’est la 2DS qui est remise au goût du jour ! Pour rappel, la console était une version allégée de la 3DS, sans 3D et moins chère. Pour cette nouvelle mouture, le format coque pliable, plus traditionnel, est de retour. Cette New 2DS XL allie donc le design de la 3DS et les fonctionnalités de la 2DS, pour un prix relativement bas. Une bonne console !
La Nintendo Switch
Doit-on réellement présenter la Switch ? Sortie en 2017, l’avant-dernière née de chez Nintendo est particulière puisqu’il s’agit à la fois d’une console de salon et d’une console portable. Le pari était osé, mais Nintendo a bien réussi son coup, la console est un réel succès ! Il est maintenant possible pour les joueurs de commencer leur partie sur la TV et la continuer dans leur lit ou n’importe où, quand ils le souhaitent. La Switch est la console portable la plus puissante sur le marché, et ses ventes au Japon s’envolent ! Une console qui a de belles années devant elle.
La Nintendo Switch Lite
Nintendo aime faire plaisir à ses joueurs. De même que la 2DS était une variante de la 3DS sans 3D, la Switch Lite sortie en 2019 est une variante de la Switch… sans mode TV ! Totalement portable, la console est compatible avec la majorité des gros titres sur Switch, tels que Zelda Breath of the Wild, Mario Odyssey… etc. Elle est également moins chère que la Switch et est parfaitement adaptée aux nomades !
Et après ?
Difficile d’imaginer le futur des consoles portables. La Nintendo Switch a apporté de réelles innovations et propose de nombreuses technologies, comme le récent Ring Fit Adventure. La console a encore de belles années devant elle, et promet son lot de surprises. Tout ce que l’on peut dire, c’est que l’ère des consoles portables n’est pas terminée et que ce format se démocratise encore plus avec l’omniprésence des smartphones. Sans oublier que le rétrogaming attire toujours de nombreux nostalgiques !