Disponible en DVD et sur Netflix (jusqu’à la saison 7), les saisons de l’adaptation en anime de Fairy Tail, le manga d’Hiro Mashima, sont diffusées depuis dix ans maintenant au Japon. Elles ont largement contribué à populariser les aventures magiques de Natsu, Lucy, Erza et Grey et à donner de l’épaisseur à l’un des shônens de la décennie !
Des adaptations attendues
L’énorme succès remporté par le manga Fairy Tail depuis 2006 a naturellement conduit son univers à être transposé sur d’autres supports. Dès l’automne 2009, les téléspectateurs japonais ont découvert la série d’animation Fairy Tail, bientôt suivie d’OAV en 2011. Puis l’intrigue a été portée au cinéma, par deux fois, avec les longs-métrages d’animation Fairy Tail, le film : la Prêtresse du Phoenix, et Fairy Tail, le film : Dragon City. Entre temps, la production de la série s’est arrêtée quelques mois, le temps pour le manga de prendre un peu d’avance sur son adaptation. Ce hiatus fut également l’occasion d’un remaniement de l’esthétique et du staff de l’animé. Raison pour laquelle, à partir de l’épisode 176, le design et l’ambiance générale de la série ont commencé à se modifier, s’inspirant encore davantage des souhaits d’Hiro Mashima. Fin septembre 2019, le 328e et dernier épisode Fairy Tail a été diffusé au Japon, clôturant une saga ayant adaptée les 63 tomes du manga.
Une fidélité soutenue
Narrant les quêtes d’une équipe de magiciens brillants mais fantasques, membres de la guide Fairy Tail, la série suit peu ou prou les événements se déroulant dans le manga.
Quelques fillers, au cours des premières saisons, sont venus offrir une nouvelle dimension à des trous narratifs : l’arc de La Clé du ciel étoilé narre pendant 25 épisodes une quête inédite sur papier. Mais, en particulier grâce aux changements apportés à partir de l’épisode 176 par les studios d’animation Bridge puis CloverWorks, la série n’a cessé de s’approcher du manga, retrouvant l’esprit de l’œuvre d’Hiro Mashima, et de son évolution, faite de quêtes de plus en plus cruciales, de magiciens de plus en plus puissants.
La série s’appuie également sur l’une des forces du manga : la relation des les personnages, entre amitié et rivalité. Les versions anime de Natsu, Erza, Grey, Lucy ou Happy gardent ainsi leurs caractères bien trempés au fil des saisons.
Côté design, en particulier dans les derniers arcs narratifs, l’animé de Fairy Tail s’assombrit au fur et à mesure que le destin de ses héros approchent de leurs dénouement et que les combats se font de plus en plus rudes. Les effets visuels de la saga ont contribué de plus à en faire un feuilleton d’action passionnant à suivre !
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