Place aux femmes dans le dernier opus de Terminator

Retour dans le présent

En 1984, James Cameron réalisait le premier opus de Terminator, en s’appuyant sur des thèmes qui allaient devenir des classiques du cinéma d’anticipation : robots VS humains, voyage dans le temps, et intelligence artificielle. Le nouvel opus ne déroge pas à la règle : le spectateur est propulsé à Mexico, en 2022. Une jeune femme, Dani Ramos (interprétée par Natalia Reyes) travaille dans une usine automobile, quand elle se fait attaquer par un Terminator venu du futur pour l’achever. Mais Grace (Mackenzie Davis), une soldate génétiquement modifiée, débarque pour la protéger. Après une poursuite effrénée dans Mexico, elles sont sauvées de justesse par Sara Connor. 27 ans après, Linda Hamilton endosse à nouveau le costume de Sara Connor, dont la principale occupation est de chasser les Terminators. Les trois femmes mettent le cap sur le Texas, pour rejoindre un mystérieux allié. Mais la route ne sera pas si aisée…

Tim Miller, féministe malgré lui ?

Et la révélation du synopsis semble heurter certains fans -masculins- de la saga, qui regrettent notamment que les actrices « ne soient pas assez crédibles ».  Force est de constater que le film laisse la part belle aux femmes, comme le laisse présager la bande annonce, qui présente un opus moins testostéroné que les précédents. Néanmoins, à l’écran, les femmes sont tout aussi badass que ce cher Arnold Schwarzenegger (si ce n’est plus). Du girl power inspirant, qui donne à voir plusieurs figures de femmes fortes, combattantes, rebelles, pour celles qui en ont assez de se voir cantonnées à des rôles de princesses, mères, ou amantes. Dans Terminator : Dark Fate, la femme est forte, elle a des muscles, se défend, attaque même, et surtout : elle n’a pas besoin d’homme qui vienne la sauver. À voir maintenant si le film est à la hauteur de cette bande-annonce riche en tensions, explosions, et émotions.

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Photos : © Twentieth Century Fox France