Décryptage

On a testé The Legend of Zelda : Link’s Awakening, on vous raconte

24 septembre 2019
Par Mélanie.G
On a testé The Legend of Zelda : Link's Awakening, on vous raconte

The Legend of Zelda est une saga légendaire dans l’histoire du jeu vidéo. Et c’est tout récemment qu’un de ses opus les plus importants voyait de nouveau le jour. Link’s Awakening, sorti à l’origine en 1993, reprend des couleurs en 2019, et a été évidemment testé par nos soins pour retrouver goût à l’aventure. C’est parti !

Un rêve qui devient réalitéThe-Legend-of-Zelda-Link-s-Awakening-Nintendo-Switch

Elle est loin l’époque de la grande plaine d’Hyrule sur laquelle nous galopions sans s’arrêter sur le dos de la mythique jument Epona. Non, cette fois-ci, dans ce Link’s Awakening, nous sommes plongés dans un tout autre lieu : l’île de Cocolint. Link, le principal protagoniste, s’est perdu en mer à la suite d’une gigantesque tempête, et se retrouve échoué dans ce havre pas aussi pacifique qu’on pourrait le penser. Recueilli par la jeune Marie, Link se rend compte du grabuge qu’a provoqué son arrivée, et va tenter de tout régler avant de retourner d’où il vient.

Un résumé rapide, pour vous et pour moi, qui ai joué à ce jeu sur le coup de la nouveauté, ne faisant pas partie des nostalgiques qui avaient pu y jouer en 1993 (je n’étais même pas née pour être honnête). Il n’empêche que, de ce que j’ai pu lire et entendre, on est sur un remake à 100%, pas tant dans son histoire mais dans sa direction artistique, que j’ai trouvé extrêmement travaillée et de qualité. Un choix risqué pour les développeurs, qui en a étonné plus d’un, mais qui, finalement, fonctionne très bien.

Exploration et énigmes au rendez-vous

Bon, nous ne sommes pas non plus sur une exploration en monde ouvert à la Breath of The Wild (qui lui aussi a surpris à l’époque, changeant radicalement les codes de la saga), mais on est effectivement sur les conventions qui ont fait de The Legend of Zelda ce qu’elle est. Encore une fois, je m’exprime en tant que nouvelle joueuse, fan de la saga certes, mais ignorante face à Link’s Awakening. Dans tous les cas, on retrouve un chemin qui se révèle au fur et à mesure selon les différents outils trouvés dans les donjons, et des énigmes qui nous obligent à nous triturer les méninges comme il faut.

Link's Awakening

Il faut être curieux, finalement, comme tout bon aventurier qui se respecte ! En revanche, il va falloir s’accrocher un petit peu. Même si on peut trouver de l’aide ici et là, j’ai quand même eu de grands moments de solitude à chercher des heures une solution qui était juste sous mon nez. La difficulté est là selon moi, et il faudra se plonger pleinement dans le jeu pour pouvoir se concentrer dessus à fond. Les ennemis, quant à eux, sont plutôt simples à maîtriser à partir du moment où on a compris le fonctionnement de l’épée et du bouclier.

Une bonne introduction à la saga

La Nintendo Switch est, de par sa formule innovante, une console accessible qui laisse les plus jeunes et les moins jeunes entrer assez facilement dans le monde de Big N. Et avec ce Link’s Awakening, il est d’autant plus facile de découvrir la grande série de jeux vidéo The Legend of Zelda, avant même un Breath of The Wild qui peut être très intimidant pour les débutants. Plus adapté (clairement plus) pour une utilisation en mode portable (le jeu s’accordera très bien avec l’achat de la toute nouvelle Switch Lite), le jeu reste accessible à tous, tant par sa patte graphique, que son histoire ou son level design.

Les gamers les plus chevronnés trouveront tout de même leur compte dans le mode Héros qui augmentera la difficulté de manière immédiatement visible. Donc bon, tout le monde a de quoi être ravi avec ce tout nouveau Zelda (qui se passe d’ailleurs sans la princesse Zelda). Malgré quelques chutes de framerate qui peuvent venir perturber la fluidité du jeu, et une durée de vie très légère donc un peu décevante, le jeu reste très séduisant graphiquement, accompagné d’une musique bien présente et entraînante, le tout porté par l’univers de la saga plus affirmé que jamais, baignant dans la modernité, 26 ans après.

 On a aimé !                   

 On a moins aimé

– La direction artistique, splendide, très colorée et franchement adorable – Les chutes de framerate et le flou en bord d’écran
– Les énigmes et le level design, toujours très intelligent – La durée de vie un peu trop légère
– La musique présente, rythmée et épique – L’éditeur de donjons bien trop répétitif et anecdotique
– L’univers de la saga The Legend of Zelda bien affirmé  
– L’accessibilité pour tous les joueurs : fans absolus ou jeunes premiers  
Article rédigé par
Mélanie.G
Mélanie.G
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