LE CERCLE LITTÉRAIRE – Le coup de cœur de Sylvie B. (La Varenne St Hilaire). Tatiana de Rosnay est née en 1961 de mère anglaise et du biologiste et écrivain français Joel de Rosnay. Journaliste, scénariste et écrivaine, elle publie régulièrement depuis 1992, en français et en anglais. Ce roman se déroule à Paris en 1868. Nous sommes à la fin du règne de Napoléon III, cela fait 15 ans que les gigantesques travaux de modernisation de la capitale du Baron Haussmann ont commencé.
Rose
Le coup de cœur de Sylvie B. (La Varenne St Hilaire)
Tatiana de Rosnay est née en 1961 de mère anglaise et du biologiste et écrivain français Joel de Rosnay. Journaliste, scénariste et écrivaine, elle publie régulièrement depuis 1992, en français et en anglais. Ce roman se déroule à Paris en 1868. Nous sommes à la fin du règne de Napoléon III, cela fait 15 ans que les gigantesques travaux de modernisation de la capitale du Baron Haussmann ont commencé.
Une femme sous le second Empire
Rose Bazelet habite la petite rue Childeberg, le long de l’église de Saint Germain des Prés. La jonction du boulevard du même nom et de la rue de Rennes implique un grand carrefour et par voie de conséquence la destruction totale de cette ruelle. Rose reçoit l’avis d’expropriation, son monde s’écroule. Elle décide de lutter, mais que peut une femme contre le puissant préfet ?
Une vie de quartier
Ce combat lui permet de revenir sur son passé par des lettres qu’elle adresse à son défunt mari Armand, car c’est à lui qu’appartenait cette maison familiale où elle a trouvé un foyer par son mariage. Sa plongée dans ses souvenirs, nous montre la vie quotidienne d’une petite bourgeoise mais aussi celle des petits métiers et l’entraide d’une vie de quartier.
L’attrait d’un lieu sur une personne
Tatiana de Rosnay s’interroge sur les conséquences de la modernité, mais surtout sur le lien indéfectible entre une maison et une personne, ces deux éléments fascinent l’auteure et ce questionnement traverse son œuvre. La maison est un abri, un bouclier et psychologiquement certaines personnes sont plus attachées que d’autres à leur lieu d’habitation. Un lieu peut-il façonner une personnalité ?
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Parution le 20 février 2012 – 264 pages
Traduit de l’anglais (Grande Bretagne) par Raymond Clarinard