Triste nouvelle pour le rock n’ roll français en ce mercredi 24 avril : le brillant Dick Rivers vient de s’éteindre des suites d’un cancer particulièrement éprouvant, le jour de son anniversaire. Une véritable icône, un rockeur comme on en faisait plus, Dick Rivers était fort de 55 ans de carrière et de 33 albums studios. Des chiffres qui témoignent du monument de la musique qu’il était.
Un rockeur populaire
Ils étaient trois, trois rockeurs inconditionnels qui ont popularisé le rock n’ roll dans l’hexagone. Eddy Mitchell, Johnny Hallyday, qui nous a quitté fin 2017, et enfin Dick Rivers. Crooner en plus de rockeur, ce dernier mettait en avant ses influences telles qu’Elvis Presley ou Gene Vincent. Un doux mélange de rock, de country et de variétés qui lui réussissait, le tout chanté en français.
Une carrière monumentale
55 ans de carrière… un chiffre imposant qui reflète la longue épopée de Dick Rivers. Faisant d’abord partie du groupe Les Chats Sauvages au début des années 60, le chanteur prend son envol pour une carrière solo. De nombreux albums en résultent, 33 en studio et 3 en live pour être exact.
Ce qui a fait son succès, en plus de sa voix particulière, ce sont ses collaborations. Alain Bashung, notamment, a effectué un travail titanesque avec Dick Rivers, deux années durant, donnant comme résultat des tubes tels que « Marilou » ou « Maman n’aime pas ma musique ». On peut également citer Francis Cabrel, Liane Foly, Mickey 3D, Benjamin Biolay ou encore, plus récemment, Julien Doré pour une reprise de « Africa » de Rose Laurens.
Tant d’originalité et de créativité au cœur d’un rock n’ roll assumé, c’est ce qu’incarnait Dick Rivers dans le monde de la musique. Le rock français perd une icône, mais sa voix continuera de résonner dans tous les cœurs, car le rock n’ roll ne meurt jamais.