Décryptage

Borderlands 3 : Après l’Edition Super Deluxe, place à l’Ultimate Edition

14 octobre 2021
Par Christian Ferreol
Borderlands 3 : Après l'Edition Super Deluxe, place à l'Ultimate Edition

Borderlands 3 est, comme son nom l’indique, la troisième itération d’une licence à succès acclamée par les joueurs comme par les critiques. Retrouvez ici notre test, et toutes les infos sur le dernier opus en date de la saga.

Borderlands 3 Ultimate Edition

Sorti depuis le 10 novembre 2020, Borderlands 3 Ultimate Edition est actuellement le dernier pack du jeu Borderland 3, succès depuis septembre 2019. Revenons sur les ajouts de cette édition.

Lorsque le jeu est sorti en 2019, il a été accompagné de la Super Deluxe Edition, qui offrait des cosmétiques mais surtout le premier season pass.

L’Edition Ultime propose ces contenus mais en plus de cela des cosmétiques d’armes dorées, ainsi que le season pass 2. A noter également que les season pass contiennent chacun plusieurs DLC avec un prolongation de l’histoire, des missions ainsi que des skins à thème.jaquetteBorderlands-3-Ultimate-Edition-Epic

Pour rappel, Borderland 3 Ultimate Edition est disponible sur Epic et sur Steam au lien ci-dessous :

Lien Steam : Borderland 3 Ultimate Edition

Lien Epic : Borderland 3 Ultimate Edition


Contexte borderlands 3

Lorsqu’on m’a proposé de tester Borderlands 3 sur PC, je dois avouer que ce n’est pas sans un certain scepticisme que j’ai accepté. D’abord parce que j’ai souvent été déçu par des jeux annoncés par tout le monde comme étant « géniaux ». Ensuite, parce que je craignais qu’une configuration vieillissante ne soit mise à genoux par un jeu de 2019. Enfin parce que je découvrais le design très particulier de la saga Borderlands, design graphique unique en son genre et qui, je l’avoue, ne me faisait pas plus rêver que ça. Mais ça c’était avant. Car il faut bien le dire, Borderlands 3 m’a mis une belle claque ! Je vous dis pourquoi. 

La « patte » graphique et l’humour

Voilà qui ne surprendra nullement les habitués de la série, mais quand on découvre « in game » le dessin de Borderlands 3, c’est un pur régal. On est à des années-lumière du style photoréaliste habituel des FPS. Les personnages sont superbement modélisés, mais on croirait se déplacer dans un dessin animé. Borderlands 3 est un donc FPS avec un soupçon de RPG qui se déroule dans un univers post -apocalyptique à la Mad Max. On peut choisir entre 4 personnages, les chasseurs de l’Arche, qui répondent aux doux noms de Moze, Zane, Amara et …FL4K. Votre choix a une influence sur les capacités et les évolutions futures de votre avatar. Vous affrontez une horde de mercenaires fanatiques aux ordres des jumeaux Calypso, Tyreeen et Troy.

La violence vous accompagne pendant tout le jeu (il est classé PEGI 18), mais l’humour omniprésent fait passer tout cela comme une lettre à La Poste. Par exemple, les ennemis meurent en lançant des phrases inénarrables comme « moi si réelle, et maintenant… je suis morte ! », en poussant des cris d’agonie déchirants et trop exagérés pour rester crédibles. 

Borderlands 3

L’optimisation

Un bon vieux PC basé sur une carte mère et un processeur datant de 2011 (!) et de la mémoire de type DDR3 me faisait craindre le pire. Certes, j’avais réactualisé ma config avec une bonne carte graphique NVidia GTX 970 et un disque SSD Samsung, il y a quelques années de cela. Mais il est clair que les jeux vidéo se font de plus en plus exigeants en termes de composants. Et pourtant, après quelques heures de jeu, en mode solo je précise, je n’ai eu à déplorer aucun ralentissement ou autre freeze d’écran. Le jeu est d’une fluidité parfaite, les seuls temps d’attente sont dûs aux changements de maps ou aux -nombreuses- morts prématurées de mon personnage.

Cela m’amène à deux réflexions : d’abord, une bonne configuration de départ, conçue pour être évolutive, peut vous accompagner un bon bout de temps. Ensuite, quand les développeurs font un bon travail d’optimisation, cela se ressent immédiatement sur l’expérience de jeu. Ceci étant dit, prévoyez tout de même large au niveau stockage, Borderlands 3 occupant pas moins de 75 Go d’espace disque.

Borderlands 3

Un monde ouvert

Pour revenir au jeu en lui-même, il faut bien dire que Borderlands 3 est un pur défouloir. Vous tuez des ennemis tout au long du jeu, en ramassant des munitions et de nouvelles armes toujours plus puissantes au passage et en affrontant de temps en temps des boss. Vous collecterez des armes en continue, leur nombre semble infini et leurs différentes capacités donnent envie d’en utiliser le maximum par simple curiosité.

Les déplacements sont très fluides, et j’ai particulièrement apprécié la conduite des véhicules à la souris. La difficulté est variable, vous pouvez aisément détruire tous vos ennemis et toutes les bestioles peu sympathiques que vous croisez à l’aide de la mitrailleuse de votre véhicule.

À contrario, vous êtes bien plus exposé lorsque vous vous déplacez à pied et certains passages regorgent de combattants qui ne vous veulent pas que du bien. On peut se déplacer dans un espace très ouvert mais sans dépasser certaines limites sous peine de rencontrer une mort aussi rapide que douloureuse. Après un premier passage, j’ai l’impression de seulement effleurer le potentiel ludique de Borderlands 3. J’ai souvent été déçu par le passé par des FPS qui se finissaient en moins de 10 heures, ce n’est clairement pas le cas ici (plus d’une trentaine d’heures de jeu pour en voir le bout), sans compter que les Borderlands ont une réputation de re-jouabilité bien installée. 

Borderlands 3

Défoulement assuré

Borderlands 3 ne fait pas dans la subtilité, et s’il y a des quêtes annexes, des évolutions de vos compétences, des objets à retrouver, etc., vous passez tout de même l’essentiel de votre temps à tuer des mercenaires. Femmes, hommes, nains, animaux bizarres, nul n’échappe à votre furie. De toute façon, dans Borderlands 3, il faut tuer ou être tué.

Mais ce qui permet d’échapper à l’ennui, outre l’humour déjà évoqué, c’est le rythme du jeu, parfaitement dosé. Ni trop hystérique ni trop mou, il alterne périodes survitaminées et temps morts. Lorsque vous êtes tué, vous ressuscitez au dernier point de passage qui s’enregistre automatiquement. N’étant pas très doué, l’honnêteté m’oblige à avouer que cela m’est arrivé très souvent ! On croise sur notre route des personnages hauts en couleurs qui peuvent vous apporter de l’aide et/ou vous solliciter pour une quête, mais je n’en dirais pas davantage pour ne pas gâcher votre plaisir. Je n’ai pas encore abordé le mode coop, mais le mode solo permet déjà de bien s’éclater.

Borderlands 3

Et si on n’a jamais joué à Borderlands ?

C’est là un des points forts de Borderlands 3, on peut n’avoir joué ni au premier opus  ni au deuxième, il se laisse tout de même prendre en main immédiatement, je peux en témoigner. Le gameplay m’évoque irrésistiblement les FPS de la grande époque, quand il n’était pas besoin d’être un hardcore gamer pour pouvoir apprécier un jeu. Et si vous souhaitez vraiment en savoir davantage sur les épisodes précédents, l’éditeur a eu la bonne idée de mettre à votre disposition une rétrospective du numéro 1 et du numéro 2 de Borderlands, à voir ci-dessous.

Et justement, on ne peut s’empêcher de penser, en visionnant ces vidéos, que ceux qui ont déjà joué à Borderlands 1 et/ou au 2 pourront reprocher à Borderlands 3 un manque de renouvellement ou de prise de risque, la mécanique de jeux semblant être exactement la même. Mais après tout, quand on aime…

Sur ce je vous laisse, je retourne dézingu… euh, je veux dire affronter mes adversaires tout à fait loyalement et selon les règles du baron de Coubertin.

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Article rédigé par
Christian Ferreol
Christian Ferreol
Conseiller fnac.com high tech
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