La disparition de Léa a laissé sa famille « fracassée contre le mur de la peur et du chagrin ». La retrouver suffira-t-il à les sauver du naufrage ?
L’ombre permanente de Léa
Cela fait plusieurs mois qu’elle n’est plus là. Léa a disparu. Sa famille, qui a récemment quitté la vie parisienne pour la Bretagne près de Saint-Malo, se retrouve de suite immergée sous une vague de tristesse qui va tout ravager.
On la retrouvera, heureusement. Mais son retour pourra-t-il empêcher la lame de destruction de déferler ?
Dans cette famille de classe moyenne, qui navigue en mer agitée depuis le drame, les grandes marées les submergent de désespoir mais aussi de remises en question profondes.
Un livre alternant entre mystère familial et énigme des sentiments, dans la pure veine des romans de l’absence et de la réadaptation de cet auteur à succès.
« Je vais bien, ne t’en fais pas »
C’était en l’an 2000, la publication de son premier roman. Presque 20 ans, 18 exactement : l’âge d’une nouvelle majorité pour les romans d’Olivier Adam ?
Dans Je vais bien, ne t’en fais pas, c’était une sœur qui recherchait son frère disparu. Ici, c’est un frère qui a perdu sa sœur. La tête sous l’eau est un livre-miroir, rassemblant tous les thèmes chers à l’auteur : la douleur familiale, le manque, la recherche de son identité, la fuite et la reconstruction.
Édité dans la collection « R » de Robert Laffont consacrée à la littérature adolescente, La tête sous l’eau n’en demeure pas moins un livre très attendu de cette rentrée littéraire 2018. Il faudra patienter jusqu’au 23 août pour vous laisser emporter par cette nouvelle vague d’émotions qu’on nous promet toujours aussi captivante et submergeante !
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Parution le 23 août 2018 – 224 pages
La tête sous l’eau, Olivier Adam (Robert Laffont) sur Fnac.com
Photo d’illustration © Pexels