Contrairement aux origines du jeu vidéo sur des consoles aujourd’hui retro (Super Nintendo, Mega Drive), les titres d’aujourd’hui sont réputés pour leur plus grande accessibilité. Fini le temps des hardcore gamers : tout le monde doit pouvoir s’amuser avec les derniers titres stars… ou presque ! Car ces 4 titres d’aujourd’hui renouent avec la mode des boss coriaces.
Dark Souls Remastered : pas le droit à l’erreur
Comment parler de titres à la difficulté épicée sans évoquer le maître en la matière, Dark Souls Remastered ? Le jeu de From Software, Action RPG de référence pour les joueurs acharnés, brille par la fragilité de ses héros… et la monstruosité de ses boss. Démons, dragons, bêtes sauvages : toujours plus grands et toujours résistants à travers l’aventure. En plus d’être endurants, les boss ont surtout la faculté agaçante de vous mettre KO en moins de trois coups. La route vers Gwyn, surpuissant guerrier démon et boss final du jeu sera longue et semée d’embûches … et de game over !
N’oublions pas Dark Souls 2 et Dark Souls 3 évidemment.
Bloodborne : sang concession
Comme Dark Souls, Bloodborne puise sa force dans la difficulté du parcours imposée aux joueurs. Ici, chaque ennemi est un danger. Allez y avec trop de confiance et vous finirez à terre en 5 secondes montre en main. Les boss requièrent, dextérité, prise de risque, apprentissage des attaques et des routines d’animation afin de sortir vivant des affrontements. Dotés d’une sorte de grâce morbide, ces ennemis d’importance impressionnent autant qu’ils effraient, les rencontrer restent cependant un plaisir car ils sont toujours accompagnés d’une musique divine !
God of War : ou comment chercher à se faire du mal sans y être obligé
Nous n’allons pas vous parler ici des boss principaux de ce nouveau God of War qui remporte tous les suffrages. Nous allons aborder le sujet des boss annexes du jeu que vous n’êtes pas forcé de combattre au cours de l’aventure. Les curieux savent peut être déjà que qu’il est question des valkyries. Ainsi, les valkyries sont des sortes de super gardiennes d’Odin qu’il vous faut abattre afin de libérer leur âmes. Un défi ardu à la hauteur d’un dieu de la guerre mais pas forcément de tous les joueurs.
Cuphead : c’est ma tasse de thé !
Il n’y a pas à dire, on se laisse facilement avoir par le charme sans faille de Cuphead. Le jeu adopte un style graphique inspirée par les premiers Disney, les Looney Tunes ou encore Tex Avery. On retrouve par exemple un pivert (Woody Good Picker), une abeille (bonjour Donald à la ferme), un chat dirigé par une souris (Tom & Jerry) et une femme équipée d’un parapluie (Olive dans Popeye) A ce cadre résolument rétro, il faut ajouter une énorme poignée de difficulté à ce Run & Gun.
La petite tasse qu’on incarne va devoir affronter tout un tas de boss afin de pouvoir récupérer son âme. Il est quasiment impossible de réussir un niveau du premier coup, et vous risquez d’y passer quelques temps avant d’enregistrer les partens de vos ennemies, car avec seulement trois points de vies, on ne va pas bien loin. Surtout quand les méchants changent de position en cours de route…
L’un des meilleurs jeux indépendants de 2017 aura le droit à un DLC, The Delicious Last Course. Annoncé pour 2019, il ajoutera un nouveau personnage (MS. Chalice), des boss et des niveaux à cet univers impitoyable et loufoque. A savourer sur Xbox One et PC.
Monster Hunter World : le sens de la démesure
Action-RPG bien connu des fans de l’univers heroic fantasy, Monster Hunter World (sorti début 2016) vous emmène dans une exploration de tous les dangers sur Le Nouveau Monde, une terre qui accueille tous les dix ans la migration de puissants monstres. Un prétexte idéal pour vous offrir des combats hommes VS bêtes titanesques, à l’image du duel qui vous est promis au terrible Zorah Magdaros ! Jouable en solo ou en multi dans une carte en monde ouvert aux accents sauvages, vous apprécierez toute aide extérieure qui vous aider à combattre ces immenses créatures !