La nouvelle du décès du célèbre DJ Avicii a choqué le monde entier. Retrouvé mort à Mascate, dans le Sultanat d’Oman, le jeune homme de 28 ans était un des musiciens les plus talentueux de sa génération. Retour sur la fulgurante trajectoire d’un grand nom parti trop tôt.
Une vie dédiée au son
Né en 1989 à Stockholm, Tim Bergling expérimente la musique dès l’adolescence. Peu doué pour les instruments, il opte pour les consoles et produit ses premiers morceaux dès l’âge de 17 ans. Il publie ses compositions sur différents blogs et finit par se faire remarquer par les labels. Le titre Bromance le fait connaître du grand public en 2010. Mais c’est avec Levels, en 2011, qu’il connaît la consécration internationale. Avicii devient alors un habitué de la scène, enchaînant concerts, voyages, projets et diverses collaborations. Avicii brûle la vie par les deux bouts, vit à 200 à l’heure… peut-être parfois au détriment de sa santé.
Une retraite nécessaire
Fatigué, de plus en plus fragile (à cause notamment d’une consommation excessive d’alcool et de boissons énergisantes), Avicii annonce sa retraite de la scène en 2016. Mais la tentation est trop forte et il continuera de tourner ici ou là jusqu’en mars 2018. Fin mélomane, Avicii a su mélanger des styles à priori disparates : il utilise ainsi certains éléments de la country music, et son style de progressive house music est toujours très soigné tant au niveau mélodique que de la production. Des tubes planétaires tels que Wake Me Up ou Hey Brother deviennent ses morceaux « signature ». L’artiste impose ses sons lors de performances live innovantes. Ses deux albums True et Stories, ainsi que ses EP restent des emblèmes de son immense talent, précieux héritage d’un artiste qui avait encore toute sa carrière devant lui.