La console Nintendo Switch vient tout juste de fêter son premier anniversaire. C’est l’occasion de faire le bilan de cette année à rebondissement. Après 365 jours de possession, que retenir de cette console un peu particulière ? On refait la Switch !
Dans les épisodes précédents… avant la Switch
Un peu de background avant de commencer, pour que vous puissiez vous rendre compte que l’avis donné ici est celui d’un joueur invétéré depuis son plus jeune âge. Depuis que je suis tout jeune, je joue aux jeux vidéo. Ma première console a d’ailleurs été le premier Game Boy. Cette grosse brique grise m’a vraiment accompagnée partout étant enfant. Ensuite, ont suivi deux Game Boy Color jusqu’à ma première console de salon : le GameCube.
J’ai passé de très longues heures dessus. Super Mario Sunshine, Mario Power Tennis, Mario Striker, Zelda : The Wind Waker et énormément d’autres encore. En parallèle, la Game Boy Advance était également mienne et, au niveau des consoles portables, je suis toujours resté fidèle à Nintendo.
Lorsque la Wii est sortie, j’étais comme un fou. L’idée était innovante pour l’époque. Pouvoir jouer à un Zelda en mimant les coups d’épée était assez jouissif.
Puis ensuite j’ai bifurqué. La PS3, et plus tard la PS4, sont devenues miennes. Et la Wii U ne m’aura que trop peu convaincu même si Mario Kart 8 et Super Smash Bros. ont beaucoup chauffé sur cette dernière.
Forcément, j’attendais beaucoup de la Nintendo Switch lorsque les premières rumeurs ont commencé à sortir sur Internet. Une console portable et de salon ? Un retour aux cartouches ? Je dois avouer que j’étais plus que sceptique face aux premières annonces. Et pourtant, lorsqu’elle a été officiellement annoncée en octobre 2016, j’ai été pris dans la spirale de fan. Et même si l’on a appris sa date de sortie qu’en janvier 2017, je savais déjà que je me la procurerais aussitôt.
Premier contact
La Switch devient donc mienne lors du premier mois de sa sortie, en mars 2017. Et c’était parfait puisqu’elle a été pendant longtemps en rupture de stock et le peu qui se retrouvait en vente partait immédiatement. Pour le coup, peu de jeux étaient disponibles mais, The Legend of Zelda : Breath of The Wild est heureusement sorti en même temps que la console, ce qui était parfait pour m’occuper le tant que d’autres jeux voient le jour.
Au niveau de la prise en main, certains pensaient que la Switch était bien trop grande ou trop large pour offrir un confort digne d’une GBA ou d’une 3DS. Pourtant, il faut reconnaître que Nintendo a réussi à proposer une console légère et ergonomique en mode portable. La forme arrondie des Joy-Con permet un bon maintien et surtout, le fait de pouvoir les détacher pour poser son écran comme une petite télévision fait la différence. Branchée sur son dock, les petites manettes viennent se clipser sur un petit support qui permet de disposer d’une vraie manette. Si la forme a été quelque peu déroutante au début (la manette est carrée, ce qui est un peu bizarre), la prise en main s’avère suffisante pour que l’on puisse se passer facilement du controleur pro vendu séparement.
Concernant l’arrivée de jeux sur Nintendo Switch, j’ai vite déchanté. Comme avec les débuts de la Playstation 4, la Switch n’a pas bénéficié d’un catalogue monstrueux de jeux à sa sortie. En soi, c’est tout à fait normal. En réalité, pas mal de jeux sont sortis sur le Nintendo eShop mais je dois avouer qu’aucun n’était vraiment attirant. Fort heureusement, il y a eu beaucoup de démo à tester et Disgaea 5 fut l’une des plus cool. Puis les DLC de Breath of The Wild ont débarqué et j’ai pu m’y remettre. Mais ma console est restée sur sa station pendant pas mal de mois avant cela. Il aura fallu attendre octobre 2017 et Super Mario Odyssey pour qu’elle reprenne du service. Puis est arrivé décembre et Xenoblade Chronicles 2 pour qu’elle chauffe comme pouvait chauffer ma PS4.
2018, année de la Switch ?
J’avoue que depuis le début de l’année, ma Switch est restée bien sagement sur sa station de charge. Non pas que je ne veuille pas l’utiliser, c’est plutôt que le catalogue de jeux ne m’attire pas vraiment ou bien qu’il s’agit de portage de jeux que j’ai déjà sur la console de Sony.
Mais cela risque fortement de changer cette année. Les versions remastered de Dark Souls ou encore Naruto Ultimate Ninja Storm Trilogy risquent bien d’avoir raison de moi. Et comment ne pas penser à Mario Tennis Aces au mois de juin ou encore le futur Super Smash Bros ? Il ne manque plus qu’une annonce d’un épisode d’Animal Crossing et/ou d’un nouvel épisode de la franchise Mario Striker pour que ce soit au tour de ma Playstation 4 d’être mis au repos forcé.
L’arrivée du Nintendo Labo fin avril me tient également en haleine. Pour moi, depuis la Wii, Nintendo a été l’entreprise qui permettait de jouer différemment aux jeux. Allier le plaisir de la construction à celui du jeu vidéo est tout simplement une excellente idée. Je peux dire que j’ai hâte de pouvoir mettre la main sur le Kit Robot et de me prendre pour un Mégazord en cassant toute une ville.
En conclusion, je suis vraiment content de cette petite Nintendo Switch. Même si elle n’est pas beaucoup utilisée pour l’instant – à mon grand désarroi- c’est vraiment génial de pouvoir l’emporter lors de longs voyages et de pouvoir jouer à des jeux qui normalement ne pourraient être jouables que dans son salon. Il faut dire que la console possède un format parfait pour une utilisation nomade. Petite, légère et ergonomique, le confort de jeu est aussi parfait que sur une VRAIE console portable.
En outre, Nintendo a beaucoup mis l’accent sur les jeux indépendants via son eShop. Et c’est vraiment une bonne nouvelle car la Switch s’y prête merveilleusement.
Si après ces 365 jours vous me demandez si cela valait le coup de se procurer cette console, je dirais oui à 100%. Mais pour être honnête, j’aurais répondu oui à cette question dès le premier jour de possession.
