Article

Les Cosaques, un roman d’apprentissage de Léon Tolstoï

07 mars 2018
Par Le Cercle Littéraire
Les Cosaques, un roman d'apprentissage de Léon Tolstoï

LE CERCLE LITTÉRAIRE – Le coup de cœur de Fabienne C. (Saint Germain en Laye). Les Cosaques, roman de Tolstoï publié en 1863, prend des airs d’autobiographie à travers l’histoire de son héros, Olenine. Un roman d’apprentissage sublimé par les descriptions des paysages du Caucase.

Le Cercle littéraire_Nouveau_Logo_Novembre_2016

Les Cosaques

Le coup de cœur de Fabienne C. (Saint Germain en Laye)

Le résumé

Un jeune officier, Olenine, double fictif de Tolstoï dans sa jeunesse, quitte Moscou et laisse son passé derrière lui pour rejoindre le régiment de Cosaques auquel il a été affecté. À travers ce héros, à la fois candide et ambitieux, le lecteur embarque dans un périple épique, haut en couleurs, entre faits d’armes, personnages tonitruants mais attachants, et une romance impossible dans la veine shakespearienne. Le roman devient rite de passage pour Olenine qui sortira grandi et transformé par cette aventure.

L’art de Tolstoï qui annonce ses chefs-d’œuvre à venir

Le lecteur ne peut qu’être touché par le classicisme de ce court roman. La beauté des paysages du Caucase telle qu’elle est dépeinte par le grand écrivain russe est sublimée, et l’on est charmé par ces descriptions romantiques et bucoliques. Les tableaux du Caucase à travers lesquels évoluent les protagonistes sont d’une grande poésie et invitent à la rêverie. Ce roman se lit d’une traite et invite à la lecture ou à la relecture des grandes œuvres de Tolstoï. Le charme suranné de ces pages ne peut que séduire les lecteurs de toutes générations.

À partir de
7,80€
En stock
Acheter sur Fnac.com

Un roman moral ?

Le héros – ou d’ailleurs, antihéros ? – Olenine semble s’inscrire dans la lignée des protagonistes des romans d’apprentissage. En quête d’une nouvelle vie, le dépaysement qu’il éprouve au cœur du Caucase lui permet de rompre avec son passé moscovite qui semble lui peser, pour des raisons qui demeurent inconnues au lecteur. Il est définitivement enchanté par la magnificence originelle de la nature qui l’entoure et sa rencontre avec les Cosaques met à l’épreuve ses valeurs morales. Il en sera ainsi de son élan amoureux pour la jeune Marion dont la vigueur et les sentiments farouches symbolisent à eux seuls l’essence de cette enclave primitive qu’est le Caucase.     

Traduit du russe par Pierre Pascal

Première parution en 1863 – 304 pages


Article rédigé par
Le Cercle Littéraire
Le Cercle Littéraire
l'espace où les grands lecteurs partagent leurs coups de cœur.
Sélection de produits