Depuis les années 2000, en multipliant ses apparitions dans des films très différents, Charlize Theron s’est forgé une carrière à part dans le cinéma américain. Avec Atomic Blonde, en salles le 16 août, elle se métamorphose encore une fois à l’occasion d’un film d’espionnage plutôt décalé. Portrait d’une comédienne singulière.
Pointes, podium, plateau
Loin des sirènes d’Hollywood qu’elle allait bientôt connaître, Charlize Theron a grandi en Afrique du Sud. L’anglais n’est d’ailleurs que sa seconde langue, la jeune femme ayant d’abord appris l’afrikaan. Très influencée par sa mère qui souhaite qu’elle embrasse une carrière artistique, elle est inscrite à 12 ans dans une école d’art de Johannesburg, dans laquelle elle parfait son talent pour la danse, tout en étant repérée par plusieurs agences de mannequinat. Au milieu des années 1990, elle continue les entrechats à la Joffrey Ballet School à New York, mais une blessure au genou l’empêche d’accéder à une carrière de danseuse-étoile. Petit à petit, l’ancienne ballerine décline les propositions de mannequinat pour s’intéresser au cinéma.
Une star est née
Très vite, la jeune femme va se faire un nom à Hollywood, grâce à des films très différents, où éclate sa polyvalence : L’Associé du Diable, dans lequel elle croise Keanu Reeves, l’étonnant Mon ami Joe où elle incarne la bienfaitrice d’un gorille, ou encore le film noir The Yards. Outre deux apparitions chez Woody Allen (Celebrity puis Le Sortilège du scorpion de jade), Charlize Theron œuvre avec grâce dans les drames, en particulier dans Monster, en 2003. Sa transformation physique et le grand réalisme de son rôle (celui d’une serial-killer) lui valent un Oscar. On la retrouve deux ans plus tard dans un long métrage dramatique où elle excelle encore une fois : L’Affaire Josey Aimes.
Confirmation
Science-fiction (AEon Flux, Hancock, La Route), fantastique (Blanche-Neige et le Chasseur) ou drame (Sleepwalking, Dans la vallée d’Elah) : à la fin des années 2000 et 2010, l’actrice continue de diversifier au maximum sa filmographie, ce qui lui permet d’être très présente à l’affiche. Ces dernières années, elle est ainsi passé de Ridley Scott (avec le « prequel » d’Alien Prometheus) à Sean Penn (le drame africain The Last Face) avec la même aisance, et a participé à quelques très grands blockbusters, dont Mad Max Fury Road et Fast and Furious 8. Devenue citoyenne américaine, Charlize Theron semble avoir déjà connu plusieurs vies d’actrice à 41 ans. Et reste, malgré sa célébrité, toujours prometteuse !
Découvrez le trailer épique d’Atomic Blonde :