Prix en baisse, capacités en hausse : le disque dur SSD se démocratise. Cette technologie offre de nombreux avantages par rapport aux disques durs à plateaux, notamment en termes de performances, de solidité et de consommation. Toutefois, un SSD réclame un brin d’adaptation, surtout si vous souhaitez l’optimiser pour en tirer le meilleur… et le garder en vie plus longtemps !
1. Ne remplissez pas trop votre SSD
Sur un disque SSD, le contrôleur (le circuit informatique qui gère le périphérique) a besoin d’un maximum d’espace libre afin de mieux répartir les données sur les cellules. C’est pourquoi il est recommandé, pour optimiser les performances de son SSD, de ne jamais le remplir au-delà de 60 % de sa capacité totale. Si vous avez un disque de 100 Go, essayez de ne pas dépasser le seuil des 60 Go !
2. Utilisez la commande TRIM pour réinitialiser les cellules du SSD
Le problème régulièrement soulevé par le disque dur SSD concerne ses performances au fil du temps : plus une cellule subit de réécritures, moins elle est performante, même si les données ont été correctement effacées. La commande TRIM permet de pallier ce problème en réinitialisant les cellules marquées comme effacées, pour une optimisation des performances. Cette commande est disponible sur les systèmes d’exploitation récents (à partir de Windows 7, de Max OS X Lion et de Linux 2.6.33). Notez qu’elle est parfois activée automatiquement.
3. Adossez un disque dur classique à votre SSD
Plus vous écrivez sur un disque SSD, plus il se détériore rapidement. Pour lui octroyer une plus grande durée de vie, séparez vos besoins : utilisez un SSD pour votre système d’exploitation et vos applications courantes, et un disque dur classique comme unité de stockage pour vos données. Ainsi, vous pourrez effacer et copier des données sur votre disque dur à plateaux sans entamer les performances du SSD. Pensez tout de même à redéfinir l’emplacement par défaut des dossiers utilisateurs les plus courants (Documents, Téléchargements, etc.).
4. Ne défragmentez pas !
Les habitués du disque dur classique connaissent bien la défragmentation, opération qui vise à rationaliser la succession des cellules sur le disque. Mais attention, il ne faut pas le faire avec un SSD ! D’abord parce que la défragmentation va entraîner des écritures nombreuses, qui seront, on l’a vu, de mauvais augure pour sa durée de vie. Ensuite, parce que le principe de la défragmentation ne s’applique de toute façon pas au SSD, les temps d’accès ne dépendant pas de la rotation du plateau. (Ce souci n’a pas lieu d’être depuis Windows 8, qui reconnaît de lui-même la nature des disques embarqués sur le PC.)