Trente sept ans après sa disparition, Maria Callas reste encore pour beaucoup la Diva Assolutta et une nouvelle intégrale est toujours un événement. Alors pour celle-ci, quoi de neuf ? Un nouveau travail de remastering 96 kHz/24 bit, accompli dans les célèbres studios londoniens d’Abbey Road, qui avaient déjà travaillé sur de précédentes rééditions, avec de nouvelles techniques, un son haute définition et de nouvelles sources.
Trente sept ans après sa disparition, Maria Callas reste encore pour beaucoup la Diva Assolutta et une nouvelle intégrale est toujours un événement. Alors pour celle-ci, quoi de neuf ? Un nouveau travail de remastering 96 kHz/24 bit, accompli dans les célèbres studios londoniens d’Abbey Road, qui avaient déjà travaillé sur de précédentes rééditions, de nouvelles techniques, un son haute définition et de nouvelles sources.
Comme les précédentes intégrales « officielles », Callas Remastered contient tous les enregistrements studio faits pour la maison Emi/Columbia entre 1949 et 1969, sous la houlette de Walter Legge, directeur artistique chez Emi, ainsi que des enregistrements de la maison Cetra, presque tout est en mono, bien entendu. On trouve dans ce coffret 21 opéras dont certains en plusieurs versions : La Gioconda de Ponchielli, La Traviata de Verdi, Norma de Bellini, Lucia di Lamermoor de Donizetti et Tosca de Puccini ainsi que treize récitals. Toutes les pochettes reprennent la présentation d’origine. Les livrets des opéras ainsi que les textes des airs pour les récitals sont réunis sur un CD-Rom et le coffret est également enrichi d’un livre relié de 132 pages qui reprend des articles, une biographie, une chronologie de sa vie, des photographies et des reproductions de la correspondance de Maria Callas avec Walter Legge ou d’autres responsables d’Emi.
Pour les sources, les techniciens sont allés à la pêche aux masters, les empruntant parfois à des collectionneurs privés. Un son moins métallique pour certains opéras, moins de réverbération pour d’autres. Le résultat gagne en authenticité et en naturel, aux dires mêmes de Robert Gooch, célèbre ingénieur du son qui avait travaillé sur plusieurs des enregistrements de Maria Callas. Que ceux qui ne sont pas intéressés par l’intégrale se rassurent, tous les opéras et récitals seront disponibles en version séparée et sortiront progressivement jusqu’en novembre, sachant que le coffret est bien sûr beaucoup plus avantageux si vous souhaitez tout avoir.
Contrairement à ce qui se voit en pop music, Warner Classics, actuel détenteur de ce trésor, n’est pas allé jusqu’à proposer cette intégrale en vinyle. Mais l’esprit vintage est bien là, au moins dans la restitution des visuels et la recherche du son d’origine. La technologie au service de l’histoire…