La société américaine vient d’ouvrir un salon virtuel dans la plateforme Decentraland. Elle a également publié un rapport dévoilant les opportunités qu’elle explore dans le métavers.
Après les entreprises, les marques de vêtements ou encore les labels musicaux, ce sont désormais les banques qui s’intéressent au métavers. Le 15 février, JP Morgan a ouvert un « salon Onyx » dans le monde virtuel de Decentraland. Cette plateforme de réalité virtuelle est composée de parcelles de terrain qui peuvent être achetées sous forme de NFT par les utilisateurs. Ces derniers ont aussi la possibilité d’effectuer des achats en utilisant une cryptomonnaie reposant sur la blockchain Ethereum.
Le salon ouvert par JP Morgan tire son nom de la division consacrée à la blockchain de la banque. Formée en 2020, elle permet l’échange de valeurs, d’informations et d’actifs numériques. Sur Twitter, des utilisateurs de Decentraland ont décrit leur expérience au sein du « salon Onyx », affirmant qu’un tigre y rôde et qu’une image numérique de Jamie Dimon, le PDG de JP Morgan, y figure.
Les opportunités du métavers pour une banque
La banque américaine a également publié un rapport où elle explique les opportunités qu’elle explore dans le métavers. « Nous ne sommes pas ici pour suggérer que le métavers, tel que nous le connaissons aujourd’hui, prendra le contrôle de toutes les interactions humaines, mais plutôt pour explorer les nombreuses opportunités passionnantes qu’il offre aux consommateurs et aux marques », a indiqué JP Morgan. Pour la banque, les opportunités présentées par les mondes numériques interactifs paraissent illimitées avec les entreprises comme Microsoft, les marques telles que Nike et les célébrités comme Ariana Grande ou Paris Hilton qui s’y intéressent.
La société estime qu’elle peut fonctionner comme une banque dans le monde virtuel tout comme dans le monde réel étant donné que les mondes numériques du métavers ont leurs propres populations, PIB, monnaies et actifs numériques. Elle envisage de « jouer un rôle majeur dans le métavers » avec ses compétences en termes de paiements transfrontaliers, d’opérations de change ou encore de créations d’actifs financiers. JP Morgan souhaite par ailleurs aider les créateurs de jeux et de contenus en leur permettant de commercialiser plus facilement leurs créations. La banque pourrait ainsi leur proposer différents services de paiement, dont des portefeuilles virtuels « flexibles et configurables » prenant en charge plusieurs méthodes de paiement et des microcrédits.