Apple TV+ a offert pour Noël le dernier épisode du premier chapitre de sa nouvelle série la plus singulière de l’automne. Une conclusion volontairement ambiguë, à l’image de son récit, qui ouvre la voie à une suite.
Diffusée sur Apple TV+ depuis début novembre, Pluribus a dévoilé son neuvième et dernier épisode le 24 décembre. Imaginée par Vince Gilligan (créateur de Breaking Bad), la série décrit un monde bouleversé par la Fusion, un phénomène ayant relié la quasi-totalité de l’humanité à une conscience collective.
Seules 13 personnes y résistent et parmi elles, Carol, autrice recluse installée au Nouveau-Mexique, endeuillée et profondément méfiante. Elle devient ce point de tension entre deux conceptions du monde : celle d’une humanité unifiée et celle d’individus attachés à leur libre arbitre. Voici comment se conclut son récit.
La promesse d’un bonheur fragile
Le dernier épisode s’ouvre sur une séquence au Pérou. Kusimayu, l’une des rares survivantes, accepte de rejoindre l’Union. Une fois intégrée, elle abandonne son village et toute forme d’attachement, montrant à nouveau ce que l’harmonie collective efface : cultures, affects, singularités.

Carol, de son côté, semble d’abord trouver une forme d’apaisement auprès de Zosia, avec laquelle elle entame une relation amoureuse. Les deux femmes voyagent ensemble et partagent un quotidien apparemment serein.
Cette illusion se brise lorsque Carol découvre ce que les Autres lui ont caché : ils possèdent ses ovules congelés, conservés depuis sa relation avec Helen. Leur intention est de les transformer en cellules souches afin de la convertir à son tour.
Une rupture définitive avec Zosia
Apprenant que sa transformation est désormais inévitable, Carol rompt avec Zosia. Elle se tourne alors vers Manousos, le seul autre humain à résister encore à la Fusion, convaincu qu’il existe un moyen d’y mettre fin. Tous deux décident de s’allier, même si leur entente reste fragile.

C’est alors que la série dévoile l’un de ses éléments les plus déroutants : Carol possède une bombe atomique, remise volontairement par les Autres eux-mêmes. Le récit s’achève sur cette situation volontairement ambiguë, dans laquelle elle se montre prête à envisager l’irréparable pour préserver ce qu’elle considère comme l’humanité. Une fin ouverte, qui appelle clairement une suite.