TF1 remet à l’antenne une mini-série à succès. En quatre épisodes, Les disparus de la forêt noire déploie un thriller policier transfrontalier entre la France et l’Allemagne, porté par une atmosphère proche du polar scandinave.
Les disparus de la forêt noire est de retour sur le petit écran, deux ans après sa première diffusion. Cette mini-série policière française de quatre épisodes, coproduite avec la Belgique et l’Allemagne, a été créée par Julien Vanlerenberghe et Stéphane Pannetier, déjà remarqués pour Infiniti, et récompensée du Grand Prix de la série au Festival Polar de Cognac 2022.
Quelle est l’histoire des Disparus de la forêt noire ?
L’intrigue débute par la découverte de 12 corps, tous des hommes, enterrés sur une base militaire binationale de la forêt noire. L’enquête est confiée à deux policiers franco-allemands, Erik Maes et Franz Agerland, rejoints par Camille Hartmann, une juge d’instruction mise à l’écart après un accident de voiture qui l’a rendue amnésique.
En 2023 déjà, Le Parisien soulignait la solidité du récit : « quatre épisodes bien ficelés » et « un thriller efficace, bien plus féministe qu’il n’y paraît ». Même enthousiasme du côté d’AlloCiné aujourd’hui, qui décrit une série « menée tambour battant », « vrai thriller à tiroir » multipliant « les fausses pistes et les révélations ».
Qu’en pense la critique ?
Les critiques saluent également l’atmosphère visuelle de la série. TV Magazine souligne ce décor de « brouillard glacé, sapinière sombre et lumière bleue de l’hiver ». Le magazine parle d’un « drame psychologique puissant », où les dialogues, la bande-son et la photographie participent à la tension.
Même constat chez Ouest-France, qui salue « un bon polar » capable de maintenir le suspense sur l’ensemble des épisodes grâce à des décors « inspirés des séries scandinaves » et une écriture attentive aux enjeux humains.
Quelques nuances apparaissent toutefois. Le Parisien rappelle que la série « coche toutes les cases du polar conventionnel » dans son point de départ tandis que AlloCiné estime que le dernier épisode « va presque trop vite, tant énormément de choses sont bouclées en l’espace d’à peine 52 minutes ».
