La plateforme de streaming dévoile ce 2 décembre une minisérie documentaire en quatre épisodes consacrée à Diddy, figure majeure du hip-hop américain et criminel condamné.
Un documentaire aux accents de règlement de comptes fait son arrivée sur Netflix ce 2 décembre. Curtis Jackson, alias 50 Cent, produit cette minisérie en quatre épisodes consacrée à son rival de toujours, Sean Combs (Diddy), intitulée L’heure des comptes. Réalisée par Alexandria Stapleton (God Save Texas), elle retrace l’ascension fulgurante de la star du hip-hop tout en revisitant les controverses médiatiques et les affaires judiciaires qui ont jalonné sa vie.
Une carrière fulgurante
La série revient sur l’homme derrière le mythe. Combs a bâti le label américain Bad Boy Entertainment et contribué à populariser le hip-hop, lançant notamment les carrières de The Notorious B.I.G., Mary J. Blige, Jodeci ou Danity Kane.
« Portrait saisissant du magnat des médias, légende de la musique et délinquant condamné » selon Tudum, le magazine de Netflix, le récit s’attache ensuite à la chute de l’icône, notamment depuis la plainte déposée en 2023 par la chanteuse Cassie (Casandra Ventura) pour viols et violences physiques répétées.
Le procès fédéral de juillet dernier, qui a conduit à la condamnation de Combs pour deux chefs d’accusation liés à la prostitution, occupe également une place centrale. Netflix annonce « des documents explosifs et inédits, notamment des interviews exclusives de ceux qui gravitaient autrefois autour de [Combs] ».
La dimension 50 Cent
La production exécutive de 50 Cent confère au projet une dimension supplémentaire. La rivalité de longue date entre les deux rappeurs soulève la question de la frontière entre règlement de comptes et travail d’investigation. Pourtant, Curtis Jackson revendique une ambition plus large : « Depuis des années, je m’engage à raconter des histoires authentiques avec G-Unit Film and Television », a-t-il déclaré à Tudum.
Au-delà du parcours de Combs, le documentaire semble vouloir mettre en lumière l’écosystème qui a permis cette trajectoire. « Ce documentaire ne se limite pas à l’histoire de Sean Combs, de Cassie, des victimes, des accusations portées contre lui ou du procès. En fin de compte, il nous renvoie l’image que nous avons de nous-mêmes, en tant que public, et révèle ce que nous affirmons lorsque nous idolâtrons nos célébrités », a déclaré sa réalisatrice en personne à Deadline.