De retour sur Netflix, Charles Nieuwendyk infiltre cette fois une université pour lever le voile sur un chantage. Un nouveau chapitre qui divise les critiques.
Après avoir infiltré une maison de retraite dans la première saison, Charles Nieuwendyk est envoyé dans un tout autre environnement. Ce 20 novembre, la comédie d’espionnage revient sur Netflix pour une seconde saison. Sous couverture, il intègre l’université Wheeler College pour enquêter sur un chantage visant le président de l’établissement. La série est toujours inspirée du documentaire The Mole Agent (2020) de Maite Alberdi, mais son retour ne fait pas l’unanimité.
Qui sont les acteurs de cette saison 2 ?
La nouvelle investigation repose sur les rivalités universitaires, l’influence des mécènes et les haines entre professeurs. Télérama salue la capacité du showrunner Michael Schur à combiner humour et émotion. « Aussi attachante que farfelue, la série émeut autant qu’elle fait rire », note le magazine. « Sans surprise, cette nouvelle saison s’inscrit dans la veine de la précédente », complète Télé-Loisirs.

Le jeu de Ted Danson (The Good Place) concentre les critiques favorables. Decider souligne que « c’est [son] charme indéniable […] qui nous fait apprécier [le show] ». L’alchimie avec Mary Steenburgen, qui incarne une professeure de musique anticonformiste, est également notée. Pour Télérama, « les personnages restent aussi attachants que zinzins ».
Que reproche-t-on à cette saison 2 ?
Le Monde souligne la douceur assumée du programme, voyant dans cette seconde saison un programme « aussi pépère et attachant que la première [salve] ». La construction narrative demeure donc volontairement légère, mais au risque d’en frustrer certains.

Des critiques reprochent ainsi à cette saison une absence de prise de risque. The Guardian la qualifie sévèrement de « comédie insidieusement inoffensive, […] sans inspiration et d’un ennui mortel ». Decider nuance également l’équilibre de cette salve, s’interrogeant sur l’intégration insistante des personnages de la résidence. Le plaisir de ce nouveau chapitre dépendra donc du regard : ceux qui apprécient la fantaisie douce devraient y trouver leur compte ; ceux en quête d’audace pourraient rester sur leur faim.