Vingt ans après leurs débuts, Bloom et ses amies fées sont de retour sur le petit écran dans une version 3D. Destinée à une nouvelle génération, elle sera diffusée sur Netflix et TF1.
« Si tu le veux, demain tu peux, être avec nous. » Aussi vive que soit la nostalgie de cette ritournelle, il est peu probable qu’elle résonne de nouveau. Les voix changent, les mélodies aussi. Ce qui revient en revanche, c’est le Winx Club, réinventé sous le titre La magie est de retour.
Un reboot 3D qui réinvente Magix
Dévoilée le 8 septembre au Royaume-Uni, la série débarque le 2 octobre sur Netflix, puis le 4 octobre sur TF1, dans le bloc TFOU. Produite par Rainbow S.p.A. et Rai Kids, sous la houlette d’Iginio Straffi – le créateur original de la franchise –, elle prend la forme d’un reboot intégral en 3D. Les décors, les textures et les effets visuels recomposent l’univers de Magix pour séduire une génération habituée aux standards visuels contemporains, proches de ceux de Miraculous.

Le récit conserve son ossature. Bloom, adolescente, découvre la Flamme du Dragon et rejoint Alféa, une école de formation des fées. Aux côtés de Stella, Flora, Musa, Tecna et Aisha, elle fonde le Winx Club, qui doit faire face aux Trix et à un nouvel adversaire, Vexius.
La longue trajectoire d’un phénomène
Créée en 2004, Winx est sans aucun doute l’une des plus grandes réussites européennes de l’animation jeunesse. Huit saisons se sont succédé jusqu’en 2019, portées par des films d’animation, des concerts et une diffusion dans plus de 150 pays. La franchise s’est même exportée en prise de vues réelles avec Destin sur Netflix, confirmant son statut de marque mondiale.
Chaque héroïne incarne un élément qui lui est propre : Bloom le feu, Stella la lumière, Flora la nature, Musa la musique, Tecna la technologie, Aisha les fluides. Leurs transformations successives ont rythmé les saisons et forgé une esthétique singulière, entre magie et culture adolescente.
Avec ce reboot, Rainbow et Netflix s’attaquent à un double défi : rallier de nouveaux spectateurs tout en parlant à ceux qui ont grandi avec les fées. L’animation 3D, les choix musicaux et la double diffusion en streaming et à la télévision témoignent d’une stratégie à grande échelle. Mais la magie survivra-t-elle à ce changement de peau, ou restera-t-elle pour toujours attachée à l’éclat singulier de la première époque ?