Mini-série espagnole en six épisodes, Ángela adapte le thriller britannique Angela Black et suit le combat d’une femme pour échapper à un mari violent. Conçue comme un récit clos, elle interroge pourtant sur la possibilité d’une suite.
Diffusée le 26 septembre sur Netflix, Ángela s’est rapidement hissée dans le haut du classement des fictions les plus vues de la plateforme. Mini-série espagnole en six épisodes portée par Verónica Sánchez (Sky Rojo), cette dernière adapte le thriller britannique Angela Black et nous plonge dans l’intimité d’une femme piégée par un mariage toxique, décidée à reprendre le contrôle de son destin.
Quelle est l’histoire d’Ángela ?
Dès sa diffusion l’an dernier à la télévision espagnole, Ángela a été présentée comme un format court. L’intrigue se conclut dans son dernier épisode et aucun projet de prolongement n’a été évoqué depuis. Sauf à inventer une trame radicalement différente, la perspective d’une saison 2 semble donc s’éloigner.

Au début du récit, Ángela mène une existence enviable : belle maison, mari respecté, deux filles… Une vitrine qui dissimule un mariage sous emprise, fait de menaces, de tensions, de violences. Isolée et fragilisée, elle tente d’abord de taire les humiliations avant de trouver une lueur d’espoir dans le retour d’Edu, ancien camarade de lycée. Ce répit apparent se transforme vite en engrenage : les masques tombent, révélant une toile de manipulations plus complexe qu’elle ne l’imaginait.
Comment se termine Ángela ?
Au fil des épisodes, Gonzalo perfectionne son entreprise de destruction : il s’emploie à discréditer sa femme jusqu’à vouloir la priver de la garde de ses enfants. Ángela, d’abord spectatrice, choisit d’agir. L’arrivée de Theo, faux détective, mais véritable allié, lui permet de contre-attaquer. Ensemble, ils rassemblent les preuves nécessaires pour briser le récit mensonger du mari.

La bascule survient lors d’une ultime agression : battue presque à mort, l’héroïne parvient à enregistrer l’épreuve de sa violence. La preuve est irréfutable. Gonzalo est arrêté. Le dernier plan se détourne alors du tribunal pour se poser sur la scène intime : Ángela retrouve ses filles et, face à un piano, rejoue en public.