La nouvelle mini-série de la plateforme tisse un thriller psychologique où l’illusion domestique se fissure. Disponible le 26 septembre, elle transpose une œuvre britannique de 2021.
Les apparences sont souvent trompeuses. Derrière l’image d’une famille modèle, Ángela déroule un récit où le quotidien bascule dans l’oppression. Cette mini-série espagnole en six épisodes arrive sur Netflix le 26 septembre, après avoir été diffusée en Espagne. Adaptation d’une œuvre britannique, elle s’inscrit dans la lignée des thrillers psychologiques qui explorent les failles intimes et familiales.
Une histoire d’emprise
Au centre de l’intrigue, Ángela Rekarte Tomasena, mariée à Gonzalo et mère de deux filles. Sa vie semble ordonnée, mais elle se révèle marquée par la manipulation et la violence psychologique. Trois ans après la disparition de l’une de ses filles, un nouvel indice rouvre l’enquête. L’arrivée d’Edu, ancien camarade de classe, semble offrir une échappatoire. Mais son retour ajoute en réalité une nouvelle couche de doutes et de mensonges.
Le rôle-titre revient à Verónica Sánchez (Sky Rojo), Daniel Grao (The Cavern crimes) prête ses traits à un mari séduisant et glaçant et Jaime Zataraín (La Cuisinière de Castamar) est un faux allié. Lucía Jiménez (Ne le dis à personne) et d’autres seconds rôles participent à ce tableau sombre. Écrite par Sara Cano, Paula Fabra et Leire Albinarrate, la série a été tournée à l’automne 2023 dans plusieurs villes du Pays basque, dont Bilbao, Mundaca et Munguía.
Une adaptation ancrée en Espagne
Le show s’inspire directement d’Angela Black, mini-série britannique diffusée en 2021. Créée par Harry et Jack Williams, réalisée par Craig Viveiros, elle comptait, elle aussi, six épisodes. Joanne Froggatt y incarnait une épouse sous emprise, aux côtés de Michiel Huisman et Samuel Adewunmi.
Le récit s’articulait autour d’un détective privé affirmant détenir des secrets compromettants sur le mari d’Angela. La production avait été saluée pour son traitement sobre de la violence domestique et son atmosphère hitchcockienne, recueillant près de 75 % d’avis favorables sur Rotten Tomatoes.
La déclinaison espagnole reprend cette trame, mais l’adapte à son contexte : nouvelles écritures, nouveaux décors, nouveaux visages. Ángela se présente comme une variation destinée à capter un public international en quête de suspense psychologique.
