L’inévitable Pixel 10a n’est pas encore officiel. Mais, comme tous les smartphones Google avant lui, des fuites nous renseignent déjà à son propos.
S’il n’est pas attendu avant le printemps 2026, le successeur du Google Pixel 9a fait déjà parler de lui. Quelques jours à peine après le lancement des Pixel 10, Pixel 10 Pro et Pixel 10 Fold, de premières informations nous renseignent sur la puce que pourrait utiliser Google au sein de son prochain smartphone milieu de gamme. Et, si la question se pose, c’est justement parce que la marque pourrait changer ses habitudes.
Un nivellement vers le bas
La gamme Pixel « a » est semblable à celle des FE chez Samsung (qui doit d’ailleurs lancer son nouveau modèle ce jeudi). Il s’agit d’une déclinaison milieu de gamme des smartphones de luxe lancés plus tôt dans l’année, qui reprend une partie de leur fiche technique tout en abaissant considérablement son prix. À titre d’exemple, le Pixel 9a s’affiche à 549 €, contre 899 € pour le Pixel 9 à sa sortie.
Seulement, jusqu’ici, une partie du contrat voulait que les Pixel « a » reprennent exactement la même puce que les modèles « réguliers ». Comme les Pixel 8, le Pixel 8a embarquait la puce Tensor G3, suivie ensuite par la Tensor G4 sur les Pixel 9 et 9a. Naturellement, on s’attend à ce que le Pixel 10a profite, lui aussi, de la nouvelle Tensor G5 inaugurée sur les Pixel 10. Or, d’après un informateur cité par 9to5Google, il n’en serait rien.
De précédentes rumeurs estimaient déjà que Google pourrait recycler la Tensor G4 au sein du futur Pixel 10a, et de nouveaux bruits de couloir tendent aujourd’hui à confirmer la thèse. Le smartphone, nom de code « Stallion », proposerait par ailleurs un écran offrant une luminosité de 2 000 nits (1 800 nits sur le Pixel 9a) et 128 Go de stockage par défaut.
Une puce qui n’impressionne pas
Dans un contexte géopolitique et commercial aussi tendu que celui de 2025, le choix de reprendre la puce de l’an dernier passe en réalité pour pragmatique. Recycler, c’est s’assurer une meilleure maîtrise des coûts, et ainsi éviter que le prix du futur Pixel 10a (qui souffrirait de dépasser la barre des 600 €) ne décolle.
Par ailleurs, il ressort des tests déjà publiés sur la gamme Pixel 10 que les apports de la Tensor G5 sont pour le moins timides. Si de vrais progrès semblent avoir été faits sur le processeur (CPU), la partie graphique (GPU) est à la peine, notamment à cause d’une chauffe importante qui grève ses performances. De toute façon, Google a toujours été clair : les Pixel ne sont pas conçus pour être les plus rapides, mais pour proposer la meilleure expérience logicielle possible.
À ce titre, le plus gros des améliorations apportées par la Tensor G5 concerne le NPU – la puce dédiée aux tâches impliquant l’intelligence artificielle. Des tâches qui, dans l’optique d’un smartphone milieu de gamme, n’ont pas forcément besoin d’être exécutées aussi rapidement que sur les modèles haut de gamme.