Sous les eaux d’un village englouti, la série adaptée d’un roman d’Olivier Norek dévoile une enquête sombre portée par Laura Smet.
Née des pages d’Olivier Norek – ancien policier devenu plume de polar –, Surface s’invite sur nos écrans. Tirée de son best-seller publié en 2019, couronné par le Prix Maison de la Presse, cette mini-série en six épisodes, mise en ligne le 21 août sur france.tv et désormais programmée chaque lundi jusqu’au 15 septembre sur France 2, s’impose comme l’un des rendez-vous de la rentrée.
Une intrigue sombre et aquatique
Au cœur du récit : Noémie Chastain, capitaine de police parisienne, gravement blessée lors d’une intervention. Envoyée dans un petit commissariat d’Occitanie pour sa convalescence, elle découvre le squelette d’un enfant disparu 20 ans plus tôt, piégé dans un fût remonté d’un village englouti sous un lac artificiel.

Un pitch qui a rapidement attiré l’attention des médias. « Surface réussit à capter l’attention du spectateur dès les premières secondes », observe Télé-Loisirs, qui souligne une atmosphère « traversée par des séquences oniriques sensationnelles » et une mise en scène instaurant une « ambiance de western » où le spectateur finit par s’immerger dans le village et ses habitants. Un constat partagé par VL Média, qui évoque une « ambiance lourde, moite » et salue une « mise en images éblouissante ».
La révélation Laura Smet
Globalement, la presse s’accorde à souligner la performance de Laura Smet. Selon Télérama, elle « parvient à s’émanciper de celles qui, avant elle, ont incarné des flics bourrues, solitaires et cabossées ». Les Chroniques de Cliffhanger & Co vont plus loin en louant une « justesse remarquable », où le maquillage devient « un vecteur d’émotion et de vulnérabilité ». Face à elle, Tomer Sisley est jugé solide, mais parfois en retrait, son personnage manquant de développement.

La fidélité au roman de Norek est globalement saluée, mais certains critiques pointent un rythme inégal. Les Chroniques de Cliffhanger & Co notent que le récit « prend son temps pour se déployer naturellement », une lenteur qui peut peser dans les premiers épisodes. Télé-Loisirs valorise quant à lui une intrigue « qui ne mise pas sur des rebondissements bêtement mécaniques ».
Au-delà de l’enquête, la série séduit par son esthétique. Télérama souligne une réalisation « qui soigne ses cadres, travaille sa photo », tandis que VL Média salue des séquences sous-marines « réellement bluffantes ».