Quatre amis décrochent 17 millions d’euros au loto, mais leur minorité les empêche d’en profiter. Young Millionnaires déroule un premier chapitre plein de rebondissements jusqu’à un final qui laisse la porte ouverte à la suite.
Sortie le 13 août sur Netflix, Young Millionnaires est la nouvelle création d’Igor Gotesman, à qui l’on doit déjà Five, Family Business ou encore Fiasco. Produite par Five Dogs et tournée à Marseille, la série compte huit épisodes d’une trentaine de minutes. Elle suit quatre lycéens de 17 ans qui, après avoir remporté 17 millions d’euros au loto, se heurtent à un obstacle : la loi leur interdit d’encaisser la somme avant leur majorité. Retour sur la conclusion de ce premier chapitre.
Attention, cet article révèle des éléments de l’intrigue.
Un plan qui s’écroule
Pour contourner la règle, Samia, Léo, David et Jess confient le ticket gagnant à leur professeur, M. Pivot, en échange d’une commission. Mais l’enseignant est victime d’un accident juste avant de le valider. Jess parvient à récupérer le ticket et le confie à Victoire, tout juste majeure, qui encaisse l’argent et le répartit en cinq parts égales, avec pour condition que chacun garde le secret.
Le récit bascule lorsqu’un mystérieux « corbeau » menace de les dénoncer, photo compromettante à l’appui. Les adolescents doivent exécuter ses défis pour éviter la prison. Les soupçons se portent un temps sur Victoire, qui prouve son innocence. Le maître chanteur exige ensuite que les 17 millions soient transférés sur un compte offshore.
La trahison de Paul
Le corbeau se révèle être Paul, le petit ami de Samia. Jaloux, il avait installé des caméras pour les espionner et détourné les fonds. Il feint de vouloir restituer l’argent avant d’annuler le virement. Victoire fomente alors un plan pour inverser la situation.
Elle fait croire à Paul qu’elle trahira ses amis, puis le laisse cacher un disque dur contenant les preuves. Le groupe le remplace par un autre, diffusant à la bar-mitsvah de David une vidéo « Game Over » pour l’humilier. Quant à l’argent, Paul n’a en réalité obtenu que des parts d’une société panaméenne, d’une valeur de 8 000 euros.
M. Pivot se réveille et réclame 2 millions d’euros, que le groupe lui verse. L’histoire s’achève sur une plage : David, un chiot dans les bras, annonce avoir « une grande idée », laissant la porte ouverte à une éventuelle suite.
