
Vingt ans après ses débuts, Grey’s Anatomy poursuit son parcours avec une vingtième saison diffusée sur TF1 dès ce 19 mars. Entre nouveaux défis médicaux et tensions personnelles inédites, la série continue d’explorer le quotidien du Grey Sloan Memorial, malgré une mécanique déjà bien rodée.
Vingt saisons et toujours sur le billard. Grey’s Anatomy, monument télévisuel des années 2000, poursuit son marathon avec une nouvelle saison diffusée en France dès ce 19 mars sur TF1. Un retour attendu, bien que tardif : ces épisodes ont déjà été dévoilés un an plus tôt aux États-Unis, où la saison 21 est d’ailleurs en cours de diffusion.
Raccourcie à dix épisodes, cette vingtième salve réunit une fois de plus Meredith Grey (Ellen Pompeo) et ses collègues du Grey Sloan Memorial. Mais la longévité exceptionnelle de la série médicale rime-t-elle encore avec qualité ?
Un retour en demi-teinte
Après le chaos de la saison 19 – Teddy Altman entre la vie et la mort, les internes livrés à eux-mêmes et Meredith en pleine guerre avec Catherine Fox –, la saison 20 s’ouvre sur une tension immédiate. Meredith, désormais à Boston, poursuit ses recherches sur Alzheimer tandis qu’un accident impliquant une ambulance et une voiture autonome plonge l’hôpital dans la panique.

Un souffle encore présent
Malgré ses 20 années d’existence, la série semble conserver un certain charme, notamment grâce à un retour aux fondamentaux. Télé-Loisirs souligne que « ces dix épisodes se regardent facilement grâce à une écriture toujours aussi efficace ». Avec une saison plus courte, le rythme s’intensifie et évite certains flottements.

Le retour de Bailey à la tête des internes contribue aussi à cette dynamique. « Les scènes où Miranda Bailey (Chandra Wilson) contrôle à nouveau les stagiaires sont très agréable », note The Eastern Echo, journal étudiant américain. Un avis partagé par Télé-Loisirs, qui évoque avec enthousiasme le personnage, un « plaisir retrouvé ».
Meredith toujours présente
Par ailleurs, même si son rôle se fait plus discret, Meredith Grey reste un pivot de l’intrigue. Pour Decider, « dans le premier épisode de la saison, on la découvre juste assez pour se souvenir de ce qu’elle apporte à la série ». Son face-à-face tendu avec Catherine Fox est salué comme l’un des moments marquants de la saison.

Autre point positif : la nouvelle génération d’internes, qui semble enfin trouver sa place. « La rivalité entre internes est l’élément clé de cette saison ; elle rend les épisodes captivants », souligne The Eastern Echo. Un élément qui rappelle les premières années de la série.
Une fatigue narrative impossible à masquer
D’autres estiment en revanche que Grey’s Anatomy montre des signes d’essoufflement. Critiques Cinéma Séries ne mâche pas ses mots : « Toute la saison 20 a été construite en pilote automatique, sans réellement se soucier des personnages, des intrigues ou de nous offrir un divertissement qui donne envie de revenir chaque semaine. » Même l’arc sur les recherches de Meredith manque d’ampleur : « Cela devrait être un élément épique, gorgé d’émotions. Mais il n’en est rien. »
Si la série reste un rendez-vous incontournable, sa longévité devient une question ouverte. Critiques Cinéma Séries résume : « J’ai comme l’impression qu’il va falloir commencer à penser à la fin de la série. » Pourtant, Grey’s Anatomy s’accroche : une saison 21 est déjà en cours aux États-Unis. Mais après 20 ans de crises médicales et sentimentales, le Grey Sloan Memorial deviendrait-il un patient sous assistance respiratoire ?