Après Invisible Man, un autre monstre emblématique de la culture à droit à une nouvelle itération dans un film attendu le 15 janvier 2025.
La période est celle des monstres. Après Invisible Man (2020) et Nosferatu (2024)et avant le Frankenstein (2025) de Guillermo Del Toro, c’est au mythique loup-garou d’avoir une nouvelle incarnation dans le film Wolf Man, qui sort dans les salles françaises le 15 janvier 2025.
Réalisé par Leigh Whannell — qui était justement derrière Invisible Man —, Wolf Man suit les péripéties d’une famille attaquée sur la route par une créature mystérieuse et la transformation progressive du père en quelque chose d’autre après avoir été blessé par le monstre. La famille se réfugie dans un chalet en pleine foret, mais il pourrait déjà être trop tard.
Le loup-garou est un symbole fort de la culture fantastique, que cela soit à travers la littérature, le cinéma ou bien l’imaginaire collectif qui s’est créé autour. Dans les années 1930 et 1940, le studio Universal — qui produit ce Wolf Man — s’est souvent servi du monstre pour ses films les plus célèbres (aux côtés de Dracula, Frankenstein ou la créature du lac noir — tels que Frankenstein rencontre le loup-garou (1943), Le monstre de Londres (1935) ou bien sur le plus célèbre, Le loup-garou (1941).
Dernièrement, le jeu à succès Les loups-garous de Thiercelieux a eu droit à son adaptation sur Netflix avec Franck Dubosc, dans un film porté sur l’humour, ainsi qu’à une émission de télévision présentée par Fary et Panayotis Pascot ; preuve que le mythe peut se décliner sous toutes les formes.
Que disent les premiers avis ?
Aux États-Unis, les spectateurs vantent un film inventif et intéressant, qui parvient à utiliser les questions autour du deuil pour alimenter son aspect horrifique. Un ADN qui n’est pas négligé, avec un visuel de la créature saisissant et qui fonctionne bien à l’écran.
À la fois divertissant, prenant, et bénéficiant d’un véritable propos, Wolf Man pourrait être une nouvelle réussite de la part de Leigh Whannell, qui continue de ré-adapter les monstres emblématiques du 7e art.
#WolfMan will leave you afraid of the dark! Watched this movie with my feet up on the air because I was terrified of what could grab my ankles. Just a suspenseful thrill from start to finish. Christopher Abbott is a star and I love him so much! pic.twitter.com/V6frodldjq
— Rachel Leishman (@RachelLeishman) January 7, 2025
Leigh Whannell's WOLF MAN is a pulse-pounding, super fun take on classic werewolf cinema. Less is more in this effective tale of generational guilt. The "infected" Wolf Man design also works far better on-screen.
— Andrew J. Salazar (@AndrewJ626) January 7, 2025
Very different, but also complimentary to The Invisible Man. pic.twitter.com/4WyMNxWTA1
C’est finalement l’aspect le plus intriguant de Wolf Man. Comment se différencier après des décennies de films, livres ou jeux traitant de la créature ? À l’image des autres monstres classiques, les nouvelles itérations doivent servir un propos ancré dans la modernité — que l’action soit contemporaine ou pas —, permettant d’utiliser ces archétypes de fiction pour traiter de différents sujets tout en alimentant l’imaginaire riche de l’horreur, avec toutes ses déclinaisons possibles. Réponse le 15 janvier dans les salles obscures, avec la sortie de Wolf Man de Leigh Whannell.