Après une première saison acclamée, Rogue Heroes revient ce 2 janvier avec un second volet plus intense et audacieux, confirmant la série de Steven Knight comme un incontournable du drame historique.
Nouvelle plongée dans les exploits sulfureux du SAS, unité légendaire de l’armée britannique. Canal+ dévoile ce 2 janvier à 21 heures la saison 2 de Rogue Heroes, l’audacieuse création de Steven Knight (Peaky Blinders). Inspirée du livre de Ben Macintyre, la série mêle histoire et fiction pour suivre les péripéties rocambolesques de ces soldats d’élite. Après une première saison saluée, ce nouvel opus quitte les sables du désert pour les champs de bataille européens, où de nouveaux défis les attendent.
Plongée dans l’Histoire
La première saison envoyait les spectateurs dans le désert nord-africain, où le SAS, tout juste formé, multipliait les raids audacieux contre les forces de l’Axe. Sous la direction de David Stirling (Connor Swindells), l’unité se distinguait par ses tactiques non conventionnelles et son esprit rebelle, forgeant une réputation aussi redoutable qu’encombrante.
Le nouveau volet s’ouvre au printemps 1943. Avec Stirling captif, Paddy Mayne (Jack O’Connell) hérite de la direction du SAS. Mais l’unité, jugée incontrôlable, est désormais sur la sellette, le QG britannique menaçant de la dissoudre. Pour prouver leur valeur, ces soldats d’élite se lancent dans une mission des plus périlleuses : ouvrir la voie en Sicile pour préparer le débarquement allié.
Le casting s’étoffe avec Gwilym Lee dans le rôle de Bill Stirling, frère de David, et Con O’Neill en général Montgomery. Sofia Boutella et Dominic West reprennent quant à eux leurs rôles respectifs, tandis que Jack O’Connell livre une performance magistrale en Paddy Mayne.
Une saison 2 à la hauteur ?
Les premières critiques sont unanimes sur la qualité de cette nouvelle saison. Ouest-France salue un retour réussi avec une saison où l’on retrouve les soldats du SAS en Italie, « avec une fougue identique, mais une profondeur patente qui laisse apparaître leurs failles face à l’horreur dont ils sont autant acteurs que témoins ». Jack O’Connell y livre une « formidable performance », toujours sur le fil entre « le trop et la retenue », incarnant un officier « poète et insubordonné » qui s’impose comme le pivot de cette saison.
De son côté, Télérama applaudit la capacité de Steven Knight à conjuguer « mémoire familiale et divertissement à hauteur d’hommes ». La réalisation, portée par une écriture nerveuse et une esthétique immersive, « mixe images d’archives, BO punk-rock et quotidien de ses têtes brûlées » avec une rare intelligence narrative. Le média souligne également l’habileté avec laquelle la série rappelle « la monstruosité du plus grand conflit du XXᵉ siècle », tout en capturant les contradictions humaines des membres du SAS.
Avec son mélange unique de scènes d’action spectaculaires et de drame intime, Rogue Heroes confirme, selon Ouest-France, que Steven Knight a su « renouer avec les bonnes ficelles dont il fit preuve dans Peaky Blinders ». Une saison « plus intense que la première », qui maintient le show au rang des créations incontournables de ces dernières années.