Julien Doré revient avec Imposteur, qui sera disponible à l’achat à compter du 8 novembre prochain. À cette occasion, la rédaction de L’Éclaireur revient sur trois informations à connaître sur ce nouvel opus.
1 Des reprises des chansons qui ont marqué la jeunesse de l’artiste
Imposteur se compose de musiques qui, au fil des ans, se sont imposées comme des classiques du répertoire francophone. Pensé comme un hommage aux influences de l’artiste, l’album fait également écho à son parcours, notamment à sa participation à la Nouvelle Star, en 2007. « Ce sont toutes des chansons qui ont un point d’ancrage avec ma vie, des chansons que j’ai aimées et qui font partie de mes souvenirs », précise Julien Doré au micro de RTL. Parmi les titres à retrouver se trouvent Mourir sur scène de Dalida, Moi… Lolita d’Alizée, Toutes les femmes de ta vie du groupe L5 ou encore Un Homme heureux de William Sheller, interprété ici aux côtés de Francis Cabrel, l’une de ses plus grandes sources d’inspiration.
2 Un album pour évoquer le sentiment d’imposture
Derrière le nom de ce disque se cache une envie d’ouvrir le dialogue sur une thématique qui touche autant les artistes et leur légitimité que beaucoup d’entre nous, qui n’officient pas dans ce milieu créatif. « Aujourd’hui, dans le domaine artistique, mais aussi dans notre vie, je pense que l’imposture est partout dans la vie d’un être humain. On se pose la question de savoir si on le mérite, si on a le droit d’être heureux », explique Julien Doré au cours du même entretien. Avec ce projet, le chanteur entend ainsi faire fi de la culpabilisation afin de pousser le public à renouer avec ses rêves, avec les choses qui l’animent.
3 Une ode personnelle à la liberté
Plus largement, à travers ce nouvel opus, Julien Doré souhaite se détacher du regard des autres, notamment en clamant sa liberté à ne pas prendre part à la « dictature de l’avis, de l’opinion immédiats », qui a pris de l’ampleur ces dernières années. « Le silence, cette forme de distance avec la pensée qui ne m’oblige pas à verbaliser sans cesse mon opinion est quelque chose qui me fait extrêmement du bien dans cette époque », explique-t-il à Sud Info. Se livrer à l’inattendu, en proposant des reprises plutôt que des titres inédits, permet alors de suivre un autre chemin, de revenir à ses racines, à ce qui l’a fait connaître du grand public il y a maintenant 17 ans. Une boucle semble ainsi s’achever.