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Pourquoi faut-il voir le film Mother Land avec Halle Berry ?

26 septembre 2024
Par Robin Negre
Halle Berry dans "Mother Land".
Halle Berry dans "Mother Land". ©Metropolitan Film

Le nouveau film d’horreur d’Alexandre Aja est en dans les salles obscures depuis le 25 septembre 2024. L’Éclaireur revient sur trois bonnes raisons de le découvrir.

1 Le postulat intrigant

Dans Mother Land, une mère et ses deux fils vivent seuls dans une cabane au cœur de la forêt. Une seule règle régit toute expédition dans les bois : tenir fermement une longue corde reliée à la cabane, sinon, le mal les prendra. Derrière ce postulat intrigant et inquiétant, le réalisateur Alexandre Aja joue avec les peurs primaires et nourrit son film de nombreuses thématiques.

La bande-annonce de Mother Land.

Crainte de la forêt, de l’invisible, paranoïa, mystère… Empruntant autant aux contes de fées macabres européens qu’à tout un folklore asiatique – dans le représentation de certains éléments –, Mother Land interroge beaucoup et questionne le spectateur jusqu’à la toute fin !

2 La performance d’Halle Berry

Embrassant pleinement le genre de l’horreur, Halle Berry livre une prestation à la hauteur de l’intensité commandée par le film. L’actrice, également productrice de Mother Land, adopte une tension constante dans son jeu, à travers son langage corporel.

Tantôt inquiétante, tantôt réconfortante, elle incarne autant une mère désireuse de sauver ses enfants du mal qu’une femme consciente du danger qui rôde et qui fera tout – tout – pour ne pas se faire engloutir. Un rôle à contre-emploi pour l’actrice oscarisée, qui confirme également la capacité d’Alexandre Aja de filmer des personnages féminins forts, après Crawl (2019) ou Oxygène (2021).

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3 La maîtrise d’Alexandre Aja

Depuis qu’il a réalisé le remake de La Colline a des yeux en 2006, Alexandre Aja est devenu une figure internationale du cinéma d’horreur et du cinéma fantastique. Le réalisateur manie toutes les subtilités du genre sur le bout des doigts et, dans Mother Land, il instaure le doute et la tension grâce à une mise en scène subtile, sobre, qui laisse place à la suggestion et à l’imagination, et évite les effets de style grossiers.

Body-horror aux inspirations lovecraftiennes et rappelant le mangaka Junji Ito, le film possède une esthétique forte et enchaîne les scènes et images marquantes, offrant une réflexion après coup et invitant à y revenir. En filmant aussi bien l’intime que l’innommable, Alexandre Aja conserve son approche habituelle : s’intéresser à l’humain et craindre pour lui, mais ne lui faire aucun cadeau et ne lui offrir aucun répit.

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