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Coup de coeur pour Sofiane Pamart au Fnac Live Paris 2021

08 décembre 2021
Par Sophie Benard
Le compositeur Sofiane Pamart au piano.
Le compositeur Sofiane Pamart au piano. ©Lionel Flusin

Les 6 et 7 décembre derniers, les concerts Fnac Live Paris se sont tenus dans une version hybride ; ils sont tous à retrouver sur le site de L’Éclaireur.

Depuis lundi dernier, il est possible de retrouver les prestations d’Ed Sheeran, d’Iliona, et d’UssaR ici même, dans les colonnes de L’Éclaireur Fnac. Le lendemain, ce sont les replays des concerts de 47ter, Joysad, Todiefor, Lonepsi, The Limiñanas, Franky Gogo et Kungs – tous préenregistrés dans les salons de l’Hôtel de Ville – qui les ont rejoints. Quant à Sofiane Pamart, Curtis Harding et Cat Power, ils étaient en live au Théâtre du Châtelet lundi soir.

Entre les têtes d’affiche, étoiles montantes et artistes plus confidentiels, le Fnac Live Paris a de nouveau permis, cette année, de retrouver des artistes majeurs autant que de découvrir de nouvelles pépites. Et lundi soir au Théâtre du Châtelet, entre les indétrônables paroliers et interprètes anglophones que sont Cat Power et Curtis Harding, le jeune compositeur Sofiane Pamart a particulièrement retenu notre attention.

Le compositeur néo-classique collabore régulièrement avec le milieu du rap ; il a ainsi collaboré avec le rappeur Scylla sur les albums Pleine Lune, Vol. I (2018) et Pleine Lune, Vol. II (2019). Mais il a aussi composé l’accompagnement instrumental de Ce monde est cruel de Vald, Vivre, Solo Gigolo et Quelqu’un a touché ma femme d’Arno, ou encore I wish I had the time de Rilès. Il a néanmoins fallu attendre 2020 pour que Sofiane Pamart sorte son premier album solo, Planet – suivi de sa réédition, Planet Gold, en 2021. Ce sont ces compositions personnelles – virtuoses invitations aux voyages – que le pianiste a joué lundi dernier sur scène.

Aussi ambitieux que les rappeurs qu’il aime tant et avec lesquels il collabore, Sofiane Pamart ne fait pas dans la fausse modestie :

« Je veux être le numéro un mondial du piano, je me suis autoproclamé roi avant de l’être, comme tout prétendant au trône. »

La facilité avec laquelle il dépoussière le piano classique, la charisme de son jeu et l’exactitude de ses compositions lui donneront, pour sûr, accès au trône qu’il désire.

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Article rédigé par
Sophie Benard
Sophie Benard
Journaliste