La série d’espionnage recommandée par Stephen King himself s’est hissée dans le top 10 des shows les plus visionnés de la plateforme, moins d’une semaine après son ajout sur le catalogue.
C’est un phénomène qu’on n’avait pas vu venir. Nouvelle École, Supracell, Cobra Kai, Élite, Vikings: Valhalla… En juillet, Netflix a ajouté des productions très prometteuses à son catalogue. Cependant, ces dernières pourraient être détrônées par un show allemand créé par HaRiBo (Hanno Hackfort, Richard Kropf et Bob Konrad) : Kleo.
En 2022, la première saison n’avait pas convaincu la presse germanophobe qui la jugeait peu crédible et presque grotesque. Les critiques conseillaient aux amateurs d’histoire de passer leur chemin, et la Berliner Zeitung affirmait même que « nous ne sommes pas dans les archives de la Stasi, mais bien sur Netflix ».
Malgré des débuts difficiles dans son propre pays, Kleo a néanmoins connu un tout autre parcours à l’international. En effet, la série qui a été comparée à Killing Eve, Kill Bill ou encore Atomic Blonde a rencontré un large succès sur la plateforme au grand N il y a deux ans. Diffusée depuis le 25 juillet, la deuxième salve truste déjà le top 10 des shows les plus visionnés sur Netflix.
La vengeance dans la peau
« Quelle bouffée d’air frais !, s’exclamait le géant de la littérature, Stephen King, sur son compte Twitter en 2022 au sujet de Kleo. Plein de suspense et aussi très drôle, (…) amusez-vous en la regardant ! » Avec son mélange de comédie, d’action et de thriller, la série d’espionnage est parvenue à séduire le maître du fantastique et de l’horreur. Un argument de taille, qui ne fait que renforcer notre curiosité : mais qu’est-ce que cette histoire a de si spécial ? En réalité, le show nous plonge à Berlin, dans les années 1990.
On y suit donc Kleo, jeune tueuse à gages est-allemande qui travaille pour la Stasi (les services secrets) durant la Guerre froide. Cependant, cette dernière est arrêtée et enfermée injustement juste avant la fin du conflit, car jugée « coupable de haute trahison envers son pays ».
À sa sortie de prison – dans laquelle elle a perdu le bébé qu’elle portrait –, elle n’a qu’une chose en tête : trouver les responsables et les faire payer. Une quête de vengeance qui rythmera les deux premières saisons, durant lesquelles la jeune espionne découvre de nombreux secrets sur son passé.
Ses recherches la mènent aussi sur la piste d’une mallette rouge qui comprendrait des documents classifiés et lui permettrait de trouver des réponses à ses (nombreuses) questions. Seul bémol : cette dernière est aussi recherchée par le KGB et la CIA. Une contrainte qui la pousse à faire des alliances inattendues – pour le plus grand plaisir des spectateurs. Baston, trahisons, enquête… Quand on y pense, Kleo avait finalement tous les ingrédients pour devenir le nouveau phénomène de Netflix.
À lire aussi
