Vous regrettez l’époque de Runescape et des Sims Online ? Habbo vous propose de voyager dans le temps sans avoir recours à la moindre Delorean.
Le pixel art résiste encore et toujours à l’envahisseur. Incontournable des jeux vidéo des années 1980-1990, cet art visuel rappelle une époque où le paysage vidéoludique devait se restreindre à des carcans techniques qui n’ont plus lieu d’être aujourd’hui. À ce moment, les graphismes de The Secret of Monkey Island, Another Life ou encore The Dig (véritable événement à sa sortie en raison de l’implication de Steven Spielberg) étaient au paroxysme de ce que pouvait offrir ce medium.
Comment expliquer, de nos jours, le succès d’œuvres telles que Owlboy ou Eastward ? Plusieurs facteurs sont à l’origine de ce retour en force, mais l’un d’entre eux semblerait être la nostalgie pour une autre époque. Et après les années 1980, les années 2000 sont la nouvelle période à revenir à la mode. Ce qui pourrait expliquer le comeback d’un jeu en ligne vieux de plus de 20 ans : Habbo Hotel.
Back in time
Ce titre finlandais a envahi le reste du monde à peu près au même moment où le phénomène de Second Life s’emparait des médias. Plus proches du concept de chatroom que des MMORPG de l’époque, ces deux créations proposaient malgré tout à un nombre massif d’utilisateurs de se connecter en ligne en même temps, de créer leurs avatars et d’explorer le monde qui les entourait en interagissant avec le reste de la communauté. Habbo Hotel se démarquait toutefois de Second Life en proposant des mini-jeux, du roleplay et d’autres activités ludiques.
Et après le retour sur le devant de la scène de la Star Academy, de Secret Story ou de Tokio Hotel, c’est au tour de cet autre reliquat des cours de récré du début du millénaire de ressurgir du passé. Habbo Hotel Origins propose aux plus nostalgiques d’entre nous de refaire un tour sur une réplique qui rappelle la première version du jeu, et ce, jusqu’à son site. Plus besoin de la Wayback Machine pour voyager dans le passé d’Internet, c’est lui qui vient désormais à vous.
