Incontournable de l’animation pour la génération Dorothée, Nicky Larson a eu droit à de nombreux portages à l’écran au fil des années.
Dans le paysage de la pop culture japonaise, rares sont les œuvres qui ont autant marqué les esprits des spectateurs français que City Hunter. Créé par le mangaka Tsukasa Hojo, ce mélange d’action et de comédie est parvenu à marquer les esprits grâce à l’adaptation pleine de panache qui avait fait le plaisir des spectateurs du Club Dorothée dès le début des années 1990. De Jackie Chan à Philippe Lacheau, nombreux sont les acteurs à avoir manié le Colt de Nicky Larson. L’occasion de revenir sur les trois des meilleures adaptations de cette œuvre.
3 City Hunter: Shinjuku Private Eyes, 2019
Il s’agit de l’une des adaptations animées les plus récentes de la série (si l’on omet le crossover tant attendu avec les Cat’s Eyes qui a finalement généré la colère des fans). Peut-être le meilleur point d’entrée pour les plus jeunes spectateurs qui seraient hermétiques au charme de l’animation old school de l’œuvre originale.
Avec ses traits modernisés, cette nouvelle mission propulse Nicky et sa partenaire Laura au beau milieu d’une conspiration à grande échelle. Mais qu’importe le danger, notre héros est prêt à surmonter tous les dangers lorsqu’il s’agit de sauver une jeune femme.
2 City Hunter: Complot pour 1 million de dollars, 1990
Période de vache maigre pour Nicky et Laura. Pas de client en vue depuis de nombreux mois, et l’argent commence à manquer cruellement. Heureusement pour eux, une cliente énigmatique fait son apparition avec une offre alléchante : un million de dollars en échange de sa protection. Plus complexe que prévu, ce deal concerne en réalité un agent de la CIA incognito.
1 Nicky Larson, 1987-1988
Pouvait-il en être autrement ? C’est LA série qui a fait tomber amoureux les spectateurs français du détective le plus grivois de l’animation japonaise. Pourquoi s’appelle-t-elle Nicky Larson ? Longue histoire, qui crée des débats parmi les fans qui n’arrivent pas à s’accorder sur la meilleure version. Quand City Hunter débarque au début des années 1990 dans le Club Dorothée, la série (dont le héros Ryo est rebaptisé Nicky) fait preuve d’une censure extrême pour pouvoir s’adresser à un jeune public. Exit la noirceur abyssale héritée du manga d’Hojo et l’ambiance néo-noir et bonjour une production revue et corrigée. Mais qu’importe que vous soyez team Nicky ou team City Hunter : finalement, rien ne peut battre l’original.