L’univers des kaijus, ces créatures colossales incontournables de la culture japonaise, débarque dès ce 13 avril sur nos écrans.
L’heure de la sortie très attendue de cette adaptation en anime du manga scénarisé et illustré par Naoya Matsumoto a sonné. En effet, Kaiju no 8 sera disponible dès le 13 avril sur Crunchyroll, soit le même jour que sa diffusion au Japon. L’occasion de revenir, ensemble, sur ce qui fait toute la grandeur de cette série titanesque.
1 L’éveil du géant
Le titre de la série fait référence à un type de monstre popularisé par la sortie de Godzilla dans les salles obscures nippones, en 1954. En effet, le kaijū (pour kaijū eiga, terme qui désigne les créatures géantes issues du cinéma japonais) a eu l’effet d’une véritable bombe atomique dans la culture populaire mondiale.
Très différents de ce que pouvaient offrir nos bestiaires occidentaux à l’époque, ces géants monstrueux ne se soucient guère des questions de bien et de mal. Ils se contentent d’incarner les forces de la nature dans tout ce qu’elle a de plus amoral. Une ambiguïté morale que Kaiju no 8 s’amuse à brouiller encore plus.
2 Le monstre en chacun de nous
Dès les premiers chapitres du manga de Matsumoto, la frontière entre l’humain et le monstre s’efface. L’émotion et l’action s’entremêlent, et chaque page nous tient en haleine par son mélange d’intrigues et d’ambivalence psychologique. Car le protagoniste du récit, Kafka Hibino, commence l’histoire comme un homme ordinaire.
Cependant, sa vie bascule lorsqu’il est confronté au kaijū prêt à semer la destruction sur son passage. Mais lorsque l’ombre du monstre se dissipe, Kefka réalise qu’il est désormais lié intimement à ce qui fait l’essence même de ces créatures.
3 Un studio historique
Il arrive parfois qu’un chef-d’œuvre du manga donne naissance à une adaptation en anime médiocre. Peu de chances que ce soit le cas ici. La série a non seulement été supervisée par le mangaka Naoya Matsumoto lui-même, mais elle est également produite par Toho Animation. L’expertise d’une telle compagnie n’est pas anecdotique quand on sait qu’il s’agit de celle derrière le tout premier film Godzilla et la plupart des adaptations qui ont suivi. Notre monstre numéro 8 semble être entre de bonnes mains.