Alors que les cartes RTX 4000 vont bientôt souffler leurs deux bougies, Nvidia est bien entendu au travail sur leurs successeures. Et de premiers éléments calendaires nous informent sur une fenêtre de sortie.
Sur un petit nuage grâce à sa position très avantageuse sur le marché de l’intelligence artificielle, Nvidia n’en oublie pas les joueurs et joueuses (et mineurs de cryptomonnaies) en préparant le lancement de ses futures cartes graphiques. À en croire des informations citées par le spécialiste VideoCardz, le dernier trimestre 2024 est en ligne de mire.
Un lancement en plusieurs étapes
On commence à avoir l’habitude avec Nvidia. D’après ces premières informations, il apparaît que le constructeur pariera une nouvelle fois sur un lancement en plusieurs étapes. Et la première serait réservée à la RTX 5090, censément la plus impressionnante (et onéreuse) du lot. Cependant, le site croit savoir que la RTX 5080, très haut de gamme elle aussi, pourrait l’accompagner.
Ces deux cartes seraient donc les premières représentantes de l’architecture Blackwell, laquelle succèdera à l’actuelle Ada Lovelace. Forcément, on ignore encore de très nombreux détails à leur propos. VideoCardz a toutefois recoupé certaines rumeurs et propose un tableau préliminaire qui laisse envisager un bus mémoire de 512-bit sur la 5090 et un, inchangé par rapport à la génération actuelle, de 256-bit pour la 5080.
Il semble toutefois hautement probable que les cartes graphiques de future génération de Nvidia se dirigent vers de la mémoire GDRR7, laquelle proposera des vitesses de transfert encore plus impressionnantes que l’actuelle GDDR6.
Et AMD dans tout ça ?
AMD, concurrent historique de Nvidia sur le marché des cartes graphiques, fourbit également ses armes en vue du lancement de ses cartes de future génération : les RX 8000. Pourtant, la stratégie du rival diffère sur un point essentiel : il délaisserait cette année le haut de gamme pour se concentrer sur le marché des cartes d’entrée et de milieu de gamme.
Malin, quand on sait que c’est précisément ces segments qui sont laissés en jachère par Nvidia et ses cartes toujours plus puissantes et onéreuses. Aujourd’hui, difficile de trouver une carte intéressante sous la barre des 500 €. Un tarif qui, une décennie auparavant, représentait quasiment le très haut de gamme.
Un repositionnement tarifaire qui pourrait trouver son public et tirer parti de l’excellente réputation (et rapport qualité-prix) d’AMD en ce qui concerne ses processeurs pour ordinateurs.