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Le faux biopic de Valérie Lemercier sur Céline Dion démarre sur les chapeaux de roue

16 novembre 2021
Par Félix Tardieu
Valérie Lemercier alias Aline Dieu dans le faux biopic inspiré de la vie de Céline Dion.
Valérie Lemercier alias Aline Dieu dans le faux biopic inspiré de la vie de Céline Dion. ©Rectangle Productions/Gaumont/TF1 Films Production, De L’Huile/Productions Caramel Film Inc./PCF Aline Le Film Inc./Belga Productions

Avec l’appui de critiques globalement enthousiastes, Aline, film inspiré par l’incroyable carrière de la star canadienne, a réalisé le troisième meilleur démarrage français de l’année.

Avec près de 123 000 entrées, le film de Valérie Lemercier réalise le troisième meilleur démarrage français de 2021 après Kaamelott (Alexandre Astier) et OSS 117 : Alerte rouge en Afrique noire (Nicolas Bedos). Un score plutôt prometteur pour cette coproduction franco-canadienne dont le budget total avoisine les 25 millions d’euros (source : IMDB). Valérie Lemercier, dont c’est le sixième long-métrage en tant que réalisatrice, y interprète Aline Dieu, personnage librement inspiré de Céline Dion, et retrace son ascension aux côtés de Guy-Claude (nom fictif pour désigner René Angélil, le manager et l’époux de la star canadienne). Les critiques n’ont pas manqué de souligner la performance de Lemercier et évoquent quelques fulgurances esthétiques dans un film émouvant et assumant de bout en bout son côté pastiche.

« Aline réalise ainsi un tour de force : naviguer, de dérivations en dérivations, à la fois dans les eaux du biopic, de la success story, de la romance et de la fable, avec une virtuosité folle »

Anne-Claire Cieutat
Bande à Part

« Le film parvient à emballer avec peu d’enjeux parce que sa force est ailleurs, dans l’émotion que cette histoire dégage, dans la bienveillance avec laquelle elle est racontée tout en mettant le doigt sur ce qui pourrait être pathétique dans cet univers sucré, mais qui à la vérité est hors normes, flamboyant et cocasse »

Sophie Avon
Sud Ouest

« En fan qui ne craint pas de le revendiquer, elle tire de cette vie une romance et choisit d’incarner son personnage de l’âge de 5 ans (effets spéciaux à l’appui) jusqu’à l’âge adulte, se moquant bien qu’on puisse trouver le geste puéril, voire ridicule. C’est précisément cette sincérité qui désarme »

Véronique Cauhapé
Le Monde

Reste à voir si Aline, qui sortira au Canada le 26 novembre prochain et aux États-Unis le 21 janvier 2022, parviendra à trouver son public en dehors de l’Hexagone.

James Bond sur le toit du monde

Du côté du box-office international, tout se passe à merveille du côté de l’espion britannique puisque Mourir peut attendre (réalisé par Cary Joji Fukunaga), dernier film de Daniel Craig dans la peau de l’agent 007, est devenu cette semaine le film hollywoodien le plus lucratif – hors box-office américain – depuis le début de la pandémie. Avec près de 560 millions de dollars récoltés dans le monde, No Time to Die devance Fast and Furious 9 et ses 548 millions de dollars et s’approche dangereusement du score détenu par ce dernier en comptant le box-office US (720 millions de dollars de recettes pour Vin Diesel et ses bolides, contre 708 millions pour Mourir peut attendre). Le 25e opus de James Bond devrait prochainement passer la barre des quatre millions d’entrées et maintenir son grade de film le plus vu sur les écrans français en 2021 (devant Dune et ses trois millions d’entrées) pour au moins quelques semaines encore, avant l’arrivée de rouleaux-compresseurs tels que Les Tuche 4 (8 décembre), Spider-Man : No Way Home (15 décembre) ou encore Matrix Resurrections (22 décembre).

Daniel Craig dans Mourir peut attendre (sorti le 6 octobre 2021).©Danjaq, LLC and MGM. All rights reserved.

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Article rédigé par
Félix Tardieu
Félix Tardieu
Journaliste