Cette série basée sur des faits réels fait son grand retour sur Canal+. Mais que pouvons nous espérer de cette nouvelle saison ?
Deux ans après sa première saison, la série produite par l’incontournable Michael Mann (Miami Vice, Heat), la seconde saison de Tokyo Vice nous propose de nous replonger dans les rues sinueuses du Tokyo électrique des années 1990. Car, dès que la nuit tombe et que s’allument les néons, c’est un tout autre monde qui s’offre aux habitants de la métropole tentaculaire.
Une ville noctambule remplie de yakuzas impitoyables, de policiers corrompus et de politiciens immoraux, dans laquelle chaque décision peut occasionner une conséquence mortelle pour ses protagonistes. Retour sur un thriller pas comme les autres.
Plongée dans le monde des yakuzas
Créée par le dramaturge à succès J.T. Rogers et basée sur le mémoire du journaliste Jake Adelstein (incarné ici par Ansel Elgort, révélation de Nos étoiles contraires) dans lequel il faisait la chronique de ses expériences de reporter dans les nuits dangereuses de Tokyo, cette série raconte l’histoire de ce dernier de façon romancée.
Initialement recruté pour écrire une simple rubrique des faits divers, il a très rapidement croisé la route de Tadamasa Goto, fondateur d’un groupe de yakuzas meurtriers. Petit à petit, les enquêtes d’Adelstein vont le mener à se confronter à ce monde inquiétant. Ses méthodes parfois extrêmes lui vaudront d’innombrables menaces de mort.
La seconde saison poursuivra la mission du journaliste et du détective Hiroto Katagiri (interprété avec brio par Ken Watanabe). En effet, ces deux hommes pris dans la tourmente de la mafia japonaise comptent bien s’en prendre à cette organisation criminelle, au péril de leur propre vie.
Plus longue que la première (qui comportait seulement huit épisodes contre dix pour la nouvelle), cette nouvelle saison débarque sur Canal+ le 4 avril. Son premier épisode riche en rebondissements donnera presque l’impression d’être la conclusion explosive des événements d’il y a deux ans. Les spectateurs peuvent s’attendre à un retour au statu quo pour de nombreux protagonistes dès la fin de celui-ci, avant de se plonger plus en détail sur la vie personnelle de chacun des personnages principaux. Et, si le succès est au rendez-vous, il y a fort à parier qu’il ne s’agisse pas là de la conclusion de la série.