Ce mercredi 13 mars 2024, Louis Chevaillier publie un ouvrage autour d’épreuves ayant longtemps eu leur place durant les Jeux olympiques : celles d’art et de littérature.
Chaque édition des Jeux olympiques voit apparaître de nouvelles disciplines, choisies par la ville organisatrice. D’autres, à l’inverse, ne sont pas reconduites voire disparaissent totalement des programmes. C’est notamment le cas des compétitions artistiques. Entre 1912 et 1948, sous l’impulsion de Pierre de Coubertin, fondateur des Jeux, des épreuves d’architecture, de littérature, de musique, de peinture et de sculpture, toutes inspirées du sport, eurent lieu. Louis Chevaillier sort justement Les Jeux olympiques de littérature aux éditions Grasset, un ouvrage qui revient sur le concours de 1924.
L’effervescence créatrice d’une époque
« À l’olympiade parisienne de 1924, on recrute pour les lettres des jurés prestigieux : les diplomates Jean Giraudoux et Paul Claudel, le pirate décadent Gabriele d’Annunzio, le poète Paul Valéry, la romancière Edith Wharton, les prix Nobel Maurice Maeterlinck et Selma Lagerlöf… Parmi les concurrents, on remarque les jeunes Henry de Montherlant et Robert Graves », énumère la quatrième de couverture. Au cœur du Paris des Années folles, cette édition des Jeux est la première à vouer une importance particulière aux épreuves artistiques.
Au fil des 272 pages qui composent ce volume bleu, Louis Chevaillier raconte ce singulier concours littéraire et souligne la portée politique du sport, aussi bien dans les démocraties que dans les dictatures du siècle dernier. Au travers d’anecdotes et de récits spectaculaires, l’auteur mène une réflexion sur les liens qui unissent les deux disciplines.
À quelques mois des Jeux olympiques, l’ouvrage propose ainsi de faire un bon dans le passé, 100 ans en arrière, et de se laisser porter par l’effervescence créatrice d’une époque prise en étau par les guerres et les crises politiques, économiques et sociales.
