Le résistant et poète français fait son entrée au Panthéon avec sa femme Mélinée, 80 ans après son exécution par les nazis. Retour sur son parcours et sa vie à travers trois œuvres.
1 Missak et Mélinée Manouchian – Un couple en Résistance de Gérard Streiff
Le 21 février 1944, quelques mois avant la fin de la Seconde Guerre mondiale, Missak Manouchian est fusillé par les nazis avec 22 autres compagnons résistants après un simulacre de procès. Il laisse derrière lui une femme, Mélinée, pour qui il écrira une dernière lettre touchante, deux heures avant son exécution.
Dans Missak et Mélinée Manouchian – Un couple en Résistance (Éditions de l’Archipel) de Gérard Streiff, la vie du couple est détaillée — de leur naissance à la guerre — et permet de comprendre la vie de ces orphelins du génocide arménien, et leur volonté de se battre pour la France et pour la liberté. Le livre offre également un aperçu de la plume de Missak Manouchian, en reproduisant certains de ses poèmes.
2 Manouchian de Denis Peschanki, Claire Mouradian et Astrig Atamian
Avec Manouchian, la vie du couple Missak et Mélinée est cette fois-ci montrée à travers des archives inédites, composées de photographies d’époques, de coupures presses, de documents administratifs et familiaux.
Trois historiens retracent le parcours de vie des Manouchian, en proposant une plongée dans l’époque et la représentation du conflit. Œuvre essentielle sur la Résistance, sur la Seconde Guerre mondiale et sur la volonté inébranlable du couple Manouchian et de leur compagnon d’armes, malgré les dangers et les risques de mort.
3 Missak Manouchian – Une vie héroïque de Didier Daeninckx et Mako
Missak Manouchian – Une vie héroïque est une bande dessinée de Didier Daeninckx et Mako, qui s’intéresse aussi à la vie du résistant français et poète Missak Manouchian, sous le prisme du neuvième art. L’œuvre suit le parcours de Missak, sa relation avec Mélinée et son engagement dans la résistance en dépeignant avec intensité les évènements le conduisant à son exécution.
Du génocide arménien à la fin de sa vie, Missak Manouchian connait la violence de la guerre mais aussi l’espoir d’une vie meilleure, grâce à sa rencontre avec sa femme lors de rassemblements communistes. Une façon de connaitre un peu plus cette figure importante de la Seconde Guerre mondiale, tout en appréciant le trait graphique de l’artiste Mako.