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Saint-Valentin : trois couples de fiction à ne pas reproduire

07 février 2024
Par Robin Negre
La Saint-Valentin approche...
La Saint-Valentin approche... ©Vitaly_Vision/Shutterstock

À l’occasion de la Saint-Valentin 2024, L’Éclaireur s’intéresse à trois couples à ne surtout PAS copier. Relation abusive et toxique, où quand l’amour se transforme en horreur au cinéma, au théâtre et en littérature…

1 Nick et Catherine dans Basic Instinct

Le film le plus culte de Paul Verhoeven suit le policier Nick Curant (Michael Douglas) alors qu’il tente de résoudre le meurtre brutal d’un homme. Il tombe sur la romancière Catherine Tramell (Sharon Stone), la principale suspecte.

Un jeu de séduction s’installe entre eux et la relation devient de plus en plus passionnelle. Basic Instinct (1992) utilise et démocratise le genre du thriller érotique, pour ajouter dans cette histoire de meurtre une romance ambiguë, qui joue à la fois sur la duperie, sur le mensonge et sur la violence.

La bande-annonce de Basic Instinct.

2 Le Fantôme et Christine dans The Phantom of the Opera

L’une des plus célèbres comédies musicales de Broadway pourrait passer pour une simple romance bienveillante. Pourtant, The Phantom of the Opera (1986) d’Andrew Lloyd Webber montre l’amour via le prisme de la fascination artistique et de l’obsession.

En 1881, la jeune Christine connait un succès fulgurant dans le célèbre opéra de Paris. Dans l’ombre, un admirateur secret, le Fantôme, compose pour elle et fait en sorte qu’elle soit toujours en haut de l’affiche, quitte à tuer. Entre le mystère et la romance, le début du musical a un aspect quelque peu touchant, avant que la passion du Fantôme devienne seulement abusive et lance le personnage sur une quête sanglante.

3 Tessa et Hardin dans la saga After

En 2015, la romancière Anna Todd rencontre le succès grâce à sa saga littéraire After, écrite d’abord sur Wattpad avant d’être publiée et traduite dans une trentaine de langues. L’histoire suit la rencontre et la relation entre Tessa, jeune étudiante de 18 ans plutôt réservée et Hardin, mauvais garçon cruel.

Entre la passion dévorante et la violence d’une relation toxique, After joue avec les limites de ce qu’est une véritable histoire d’amour et se sert de la romance lycéenne young adult — s’inspirant de Twilight ou Cinquante Nuances de Grey — pour développer son propos. L’emprise d’un partenaire sur l’autre, l’amour à moins de 20 ans, After touche à ces sujets en gardant une certaine ambiguïté, et connait un retentissant succès, en plus d’être adapté en films.

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