La Nuit d’Orion traite de la peur de l’obscurité et confronte un enfant à la représentation même du noir. Le film est à retrouver sur la plateforme dès ce 2 février 2024.
DreamWorks Animation sort un nouveau film directement sur Netflix en ce début d’année 2024, intitulé La Nuit d’Orion et adapté du livre pour enfants d’Emma Yarlett, L’Enfant qui avait peur du noir.
L’histoire suit le jeune Orion, élève de primaire souffrant de nombreuses phobies, à commencer par l’obscurité et le noir. Une nuit, il fait la connaissance de Dark, personnification même du noir, qui l’amène dans un grand voyage à base d’acceptation et de découverte.
Le film utilise ainsi une approche symbolique et métaphorique — à l’image de ce que Pixar fait avec les Vice-Versa — en donnant vie à des concepts tels que Silence, Insomnie, Rêves ou encore Sommeil. Il s’agit d’un projet original après Les Trolls 3 en 2023 et avant Kung Fu Panda 4 en mars prochain.
Un scénariste primé
Derrière ce nouveau film d’animation se trouve le scénariste Charlie Kaufman, particulièrement connu pour son approche très émotionnelle et profonde dans chacun de ses projets.
Scénariste, il est plébiscité pour Dans la peau de John Malkovich (1999) de Spike Jonze ou Eternal Sunshine of the Spotless Mind (2004) de Michel Gondry — pour lequel il reçoit l’Oscar du meilleur scénario. Il se fait, par ailleurs, connaître en tant que réalisateur pour des films tels que Synecdoche, New York (2008), Anomalisa (2015) ou le récent Je veux juste en finir (2020). Avec La Nuit d’Orion, il s’essaye au film familial tout en gardant son appétence pour ses thèmes de prédilection, à commencer par l’introspection de soi.
Avec La Nuit d’Orion, DreamWorks Animation débute ainsi une riche année cinématographique, puisque le studio envisage de sortir trois films en 2024 : La Nuit d’Orion donc, suivi de deux films prévus pour le cinéma, Kung Fu Panda 4 et Le Robot Sauvage, réalisé par Chris Sanders — Lilo & Stich (2002), Dragons (2010), Les Croods (2013).
DreamWorks a ainsi pour objectif d’établir un rythme de deux à trois films par an, en alternant entre les projets originaux et les suites de ses grandes sagas à succès. L’un des projets les plus attendus étant probablement Shrek 5, qui devrait réinventer le célèbre ogre d’ici quelques années au cinéma.
