Le controversé Markus Persson ne s’attendait pas à compter un bonobo parmi les joueurs de Minecraft, lorsqu’il a sorti la première version en 2009.
Toute personne s’intéressant au monde vidéoludique est tombée sur une information improbable à un moment donné. Des fatalités en microtransaction du dernier Mortal Kombat à un avenir 100% numérique du jeu vidéo, ces derniers mois ont été riches en actualités surprenantes. Cependant, le grand vainqueur de ce défi de l’insolite semble être Kanzi, le bonobo qui vient de terminer Minecraft.
Apprendre à faire la grimace
L’univers pixélisé du jeu de Mojang a su conquérir le cœur de millions de joueurs à travers le monde depuis sa sortie officielle, en novembre 2011. Le dernier en date a la particularité d’être un primate. Après avoir vécu 43 ans en captivité, l’animal a croisé la route du Youtubeur américain ChrisDaCow qui, bien décidé à tester l’intelligence du bonobo, l’a entraîné plusieurs mois pour terrasser le Dragon de l’Ender de Minecraft.
Cette prouesse, plus proche d’une expérience du physiologiste russe Ivan Pavlov que d’une partie de jeu entre amis, fonctionnait grâce à un système de récompense pour chaque action réussie. Le but du conditionnement en captivité de Kanzi (dont le nom signifie « Trésor enfoui » en souahéli) était de prouver l’intelligence hors norme de l’animal à l’aide de symboles.
Selon les psychologues de l’université derrière ces nombreux tests, il aurait appris jusqu’à 348 symboles en 2006, et pourrait comprendre plus de 3000 mots parlés. Il sait également peindre des toiles dont les ventes atteignent parfois la modique somme de 1500€. Battre le boss de fin de niveau de Minecraft constituerait donc une nouvelle corde à l’arc du bonobo.
La vidéo de cet exploit a rencontré un large succès, et comptabilise plus de 230 000 vues, une semaine après sa mise en ligne. Après les fameux reacts (où des personnes réagissent à d’autres vidéos), les influenceurs gaming auraient-ils trouvé le moyen de pousser la mise en abyme encore plus loin ? Une chose est sûre : Charles Darwin ne l’avait pas vu venir.