Selon le Washington Post, plusieurs employés se sont plaints du comportement du PDG de la startup auprès du conseil d’administration. Ce serait une des raisons pour lesquelles il a été viré.
Nouvelle révélation concernant le licenciement surprenant de Sam Altman. Le patron d’OpenAI, qui a rapidement retrouvé son poste, n’aurait pas seulement été viré à cause d’un projet de super intelligence artificielle. D’après le Washington Post, le « père de ChatGPT » a été psychologiquement abusif, créant du chaos et des retards au sein de l’entreprise. Des employés se seraient plaints de son comportement auprès du conseil d’administration quelques jours avant que ce dernier décide de le licencier.
Sam Altman aurait également monté les salariés les uns contre les autres. Leurs plaintes faisaient écho à certaines des interactions du conseil d’administration avec le PDG au fil des ans. Les membres de celui-ci avaient aussi des doutes concernant sa capacité à être honnête et transparent. Certains pensaient qu’il leur aurait menti à propos d’Helen Toner, alors membre du conseil d’administration, pour la faire renvoyer après qu’elle a publié un article critiquant OpenAI.
Un patron « très toxique »
Ces plaintes ont poussé le conseil d’administration à enquêter sur le comportement de Sam Altman. D’un côté, le PDG avait de très bons soutiens dans certaines « factions » de la startup, mais de l’autre, des dirigeants clés pourraient quitter l’entreprise à cause de son comportement « très toxique ». Les membres du conseil auraient également pris en considération les rapports d’employés craignant des représailles de la part de Sam Altman. Il se serait par exemple montré hostile envers un salarié ayant fait part de critiques.
Selon le Washington Post, ces plaintes ont été un facteur majeur dans la décision du conseil d’administration de renvoyer Sam Altman. Il estimait en outre qu’il était impossible de le superviser. Après son retour, le PDG d’OpenAI a déclaré qu’il y avait eu « de vrais malentendus entre [lui] et les membres du conseil d’administration » sur X (ex-Twitter). « Pour ma part, il est extrêmement important de tirer les leçons de cette expérience et de les mettre à profit en avançant collectivement en tant qu’entreprise », a-t-il ajouté. « Nous pensons que Sam est le meilleur leader pour OpenAI », a par ailleurs assuré une porte-parole de la startup au Washington Post, rappelant que la majorité des employés ont signé une lettre ouverte dans laquelle ils menaçaient de démissionner s’il ne revenait pas.