La dernière version de Windows prend désormais en charge nativement des formats d’archives qui nécessitaient auparavant l’utilsation d’un programme tiers.
La dernière mouture de Windows, la version 22H2, qui vient d’être rendue disponible au téléchargement, apporte dans son escarcelle une nouveauté qui paraît presque absurde en 2023. Pour le présenter autrement, disons que WinRAR peut maintenant prendre une retraite bien méritée. Du moins pour la plupart des utilisateurs et utilisatrices d’ordinateur.
Onze nouveaux formats d’archives supportés
Cela aura pris presque 38 ans, mais voilà que l’OS de Microsoft est désormais capable de décompresser nativement des fichiers .RAR ou encore .7z. En réalité, rapporte BleepingComputer, ce sont pas moins de 11 nouveaux formats d’archives qui sont désormais pris en charge nativement sur Windows 11.
Ou du moins qui le seront. Actuellement, cette fournée de nouveaux formats n’est intégrée que dans la mise à jour cumulative optionnelle KB5031455 Preview. Tout un chacun peut déjà forcer la mise à jour depuis Windows ; elle arrivera plus globalement sur l’ordinateur de tout le monde plus tard dans le mois.
Cependant, quelques limites pourraient pousser les utilisateurs et utilisatrices à continuer d’utiliser leur utilitaire de décompression favori.
Un usage encore limité
Cela peut sembler anachronique (comme l’intégralité de cette actualité), mais Windows 11 a beau prendre en charge les archives .rar… il est toujours incapable de décompresser une archive de ce type si elle est protégée par un mot de passe. Dans le même ordre d’idées, le système d’exploitation est incapable de compresser un dossier dans ce format. De nombreux progrès restent donc à faire — et la retraire de WinRAR pourrait donc être retardée.
L’éditeur du célèbre logiciel de décompression s’était d’ailleurs amusé sur les réseaux du temps qu’il a fallu à Microsoft pour prendre en charge son archive phare. « Il a fallu 30 ans à Microsoft pour implémenter la prise en charge des fichiers RAR dans le système d’exploitation Windows. » Une petite pique, qui avait suscité une vague de sympathie de la part de nombreux internautes, qui s’étaient alors organisés pour acheter, enfin, la version payante du logiciel.
Une version payante que WinRAR essaie péniblement de légitimer depuis maintenant trois décennies. Il faut dire que son modèle économique est un brin étrange : lorsque la fenêtre nous invitant à payer une licence apparaît, un simple clic sur la croix permet de s’en débarrasser indéfiniment.
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