Le réseau social a annoncé que les nouveaux utilisateurs en Nouvelle-Zélande et aux Philippines devront payer pour accéder à ses fonctions basiques comme la publication de messages.
Payer pour X (ex-Twitter), ce n’est plus réservé aux abonnés à X Premium (anciennement Twitter Blue). La plateforme a annoncé mardi qu’elle avait commencé à tester un nouvel abonnement pour les nouveaux utilisateurs en Nouvelle-Zélande et aux Philippines. Concrètement, ces derniers devront respectivement payer 0,75 dollar et 0,85 dollar par an pour accéder aux fonctions basiques du réseau social, comme la publication de contenus ou les commentaires.
Les nouveaux usagers refusant de payer auront uniquement accès à la fonction de « lecture seule ». Autrement dit, ils pourront seulement lire des articles, regarder des vidéos et suivre des comptes. X a précisé que les utilisateurs déjà inscrits dans les deux pays ne sont pas concernés par ce test.
Lutter contre les spams et les bots
Dans son centre d’assistance, le réseau social indique que le but de ce nouvel abonnement est de « renforcer nos efforts déjà importants visant à réduire les spams, la manipulation de notre plateforme et l’activité des bots ». « Cela permettra d’évaluer une mesure potentiellement puissante pour nous aider à lutter contre les bots et les spammeurs sur X, tout en équilibrant l’accessibilité de la plateforme avec le faible montant de la redevance », a-t-il ajouté.
Affirmant qu’il ne s’agit pas d’une nouvelle source de profit, X assure que les options d’abonnement sont actuellement la seule solution fonctionnant à grande échelle. Cette annonce intervient après qu’Elon Musk a déclaré que la plateforme pourrait facturer « un petit paiement mensuel » à ses utilisateurs pour l’utilisation de son service.
Depuis son acquisition l’année dernière, le milliardaire a mis en place une série de changements controversés, poussant plusieurs utilisateurs à fuir le réseau social. Selon un rapport de la société Similarweb publié mardi, le trafic Web mondial vers X a baissé de 14% par rapport à l’année dernière. Au cours des 9 premiers mois de 2023, il a diminué de 7% comparé à la même période en 2022.
