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X (Twitter) a licencié la moitié de l’équipe chargée de lutter contre la désinformation électorale

30 septembre 2023
Par Marion Piasecki
X (Twitter) a licencié la moitié de l'équipe chargée de lutter contre la désinformation électorale
©Cat Box / Shutterstock

Alors que le réseau social est critiqué pour la quantité de désinformation qui s’y propage, son équipe de modération est de nouveau réduite.

Être épinglé par plusieurs associations — et même par l’Union européenne — pour son absence de lutte contre la désinformation ne semble pas inquiéter le réseau social X, bien au contraire. Cette semaine, le compte XNewsDaily a révélé que la moitié de l’équipe chargée de l’intégrité électorale, dont son chef, a été virée. Une information aussitôt confirmée par Elon Musk.

Une équipe de modération de plus en plus réduite

Le démantèlement de la modération de Twitter a commencé dès son acquisition par Elon Musk fin 2022. En décembre, il dissout un conseil de confiance et de sécurité composé d’experts sur des sujets tels que le harcèlement, l’exploitation des enfants et les droits humains. Début 2023, une douzaine d’employés de l’équipe de modération du réseau social ont été licenciés.

Face à cette nouvelle étape, Elon Musk se contente d’une énième provocation : « Vous voulez parler de l’équipe dédiée à “l’intégrité des élections“, qui nuisait à l’intégrité des élections? Oui, ils ne sont plus là. » En réponse au candidat au Sénat américain Adam Schiff, qui déplorait cette décision, l’homme d’affaires l’a accusé d’être « un expert » pour désinformer les citoyens sans plus donner d’explications.

Le chef d’équipe accusé de censure

Selon le magazine Rolling Stone, cette décision aurait été prise parce que le chef de l’équipe dédiée à l’intégrité des élections, Aaron Rodericks, aurait publié sur son compte LinkedIn des offres d’emploi en vue des dizaines d’élections qui auront lieu dans le monde en 2024. Des influenceurs américains de droite auraient alors lancé une campagne de harcèlement contre lui en l’accusant de vouloir les censurer et de nuire à la liberté d’expression sur X. Il affirme que l’entreprise n’aurait rien fait pour l’aider lors de cette période de crise.

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Article rédigé par
Marion Piasecki
Marion Piasecki
Journaliste